Les manuscrits anciens sont rédigés en arabe, sonraï et tamasheq
Pour le coordinateur de l’ONG malienne, Dr AbdelKader Haïdara, cela participe à la valorisation et au partage du contenu des manuscrits.
En effet, il s’agit d’une intéressante
opportunité de montrer aux Américains une partie des manuscrits de Tombouctou
qui constituent, selon lui, une partie de la mémoire de notre pays et du
continent africain. Mais aussi une partie intégrante du patrimoine de
l’humanité.
Avec l’appui de ses partenaires,
SAVAMA-DCI travaille à leur préservation, leur valorisation et leur
dissémination pour la promotion de la culture et de la science. La présente
exposition des manuscrits de Tombouctou est une manière de revisiter le passé
dans ses divers aspects comme l’atteste la variété thématique de ces documents
historiques. Puisse l’interrogation du passé africain illuminer le présent de
cette aire culturelle et éclairer les décisions des décideurs du monde pour une
meilleure vie ?
Les manuscrits de Tombouctou, ces ouvrages qui ont traversé les âges, étaient menacés de disparition totale lorsque des groupes armés ont pris le contrôle du Septentrion en 2012. Mais grâce au courage et au dévouement de SAVAMA-DCI, les précieux textes ont été sauvés.
Aujourd’hui, le combat pour la
préservation de ces manuscrits continue, mais aussi pour les rendre plus
accessibles parce qu’un document qui n’est pas lu n’a aucune valeur.
Le Dr Haïdara estime que le contenu de ces documents doit être vulgarisé auprès de la population.
Ils sont rédigés en arabe, mais aussi dans les langues locales de Tombouctou comme le sonraï ou le tamasheq. Ces documents témoignent d’une période de bouillonnement intellectuel et artistique qui a fait de la ville un carrefour du savoir, adossé à un important lieu d’échanges commerciauxYoussouf DOUMBIA
Dans le cadre des activités de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé et sa collègue de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sal.
La Population de Tombouctou était encore au rendez de 19 heures, mercredi dernier, au terrain municipal de la ville, pour suivre le passage des troupes de Dioïla et Mopti. C’est la Région de Dioïla qui était en première position..
En marge de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, le Consortium Fonds africain pour la culture (ACF)/ Fonds Maaya, a organisé hier une table ronde au village artisanal de la Biennale. Elle était coanimée par le critique d’art Chab Touré, le président de la Fédération du Mali, .
Dans le cadre du programme d’activités de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, l’ancien ministre de la Refondation de l’État, Mohamed S. Coulibaly et Dr Banzoumana Traoré de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ont animé, .
La Maison africaine de la photographie (MAP), en partenariat avec l’artiste photographe Mahamadou Sangaré dit Tyler Sang, a procédé, samedi dernier, au vernissage de l’exposition photographique intitulée : «Au cœur de la rue». C’était en présence du secrétaire général du ministère.
L’Association culturelle Côté cour a restitué, le week-end dernier à son siège à Djikoroni Para, les résultats de la phase pilote du projet «Éclat de plume-jeune public»..