
Le ministre Guindo (c) visitant l’exposition
«Pour faire revivre les temps forts de la carrière de Salif Keïta dit Domingo, quoi de mieux que d’organiser une telle exposition à la Pyramide du souvenir !». Ces propos ont été tenus, mardi dernier, par la directrice générale de la structure, Mme Fadima Coulibaly, lors du vernissage de cette magnifique exposition intitulée «Il s’appelle Salif».
De nombreuses personnalités du football malien, notamment les anciens joueurs : Seydou Traoré dit Guatigui, ancien gardien de but et Siré Diallo (tous de l’AS Réal de Bamako) et coéquipier de Salif ou Alhassane Niambélé du Djoliba AC et ancien président de la Fédération malienne de football ont tenu à rendre hommage au premier ballon d’or africain.
Celui dont les fulgurances, les accélérations à casser les reins de ses adversaires et les feintes de corps étaient toujours appréciées sur un terrain de football, fait partie de ses génies du ballon rond. Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, a dit qu’il sied de marquer notre respect pour le génial footballeur qu’a été Domingo.
«Hommage que nous voudrions à la hauteur de la célébrité de la carrière footballistique, du sens élevé de l’entreprenariat et de la fibre patriotique de l’homme afin que son auguste image serve d’exemple aux générations actuelles et futures», a dit le ministre Guindo. Pour lui, parler de Salif Kéïta, c’est faire ressurgir ses hauts faits, ses années consacrées au football.
La Pyramide du souvenir, dans sa mission, entre autres, d’éducation à la citoyenneté et de promotion du patriotisme, nous interpelle sur les valeurs que devraient inspirer à tous, la brillante carrière de la légende vivante du football malien à laquelle est dédiée cette exposition.
Du talent, le premier ballon d’or africain en avait. Le roi Pélé lui-même n’a-t-il pas admiré son talent lors d’un mémorable match de gala entre Santos du Brésil et une sélection Marseille Saint-Étienne au sein de la quelle évoluait Salif Keïta. Le développement du sport roi a été et demeure encore certainement un des soucis majeurs de la perle noire comme il fut appelé par les médias. Sa Participation active à la promotion du soccer aux États Unis aux côtés de Pélé, de Beckenbauer, de Cruff et d’autres célébrités des années 70-80, illustre éloquemment cet engagement.
L’initiative de la création du premier centre professionnel de formation pour les jeunes talents en herbe (CSK), les prises de responsabilités dans les staffs techniques de l’AS Réal son club d’origine et de l’équipe nationale du Mali, la présidence de la Fédération malienne de football sont autant de preuves, corroborant la dédicace par Salif de sa vie au football, sa vraie passion. Salif incarna aussi un idéal à atteindre pour de nombreux émules. Rarement un footballeur malien aura autant soulevé les foules et donné la joie à ses compatriotes sur un terrain.
Les photos, vidéos et montages de l’expo : «Il s’appelle Salif» nous font revivre des pages glorieuses et d’autres moments de sa vie. Ils en diront davantage, j’en suis convaincu.
«Fidèle à ses missions qui sont, entre autres, d’honorer et de perpétuer la mémoire des martyrs du 26 mars 1991, de former aux valeurs du civisme et de la citoyenneté et d’impulser les initiatives du genre dans la sous-région et en Afrique, de protéger et de promouvoir la diversité des expressions culturelles artistiques et sportives, la Pyramide du souvenir organise une exposition photographique sur Salif Kéïta alias Domingo», a souligné Mme Fadima Coulibaly. L’exposition permet de sensibiliser les générations actuelles à la culture de l’excellence, de susciter chez elles la persévérance quelles que soient les difficultés.
Youssouf DOUMBIA
Une jeune cinéaste formée au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (Cam-BFK) fait déjà parler d’elle.
C’est demain que l’Institut français accueillera la première d’une création chorégraphique d’envergure africaine dénommée : «Corps pour XXIIè siècle-Acte II». Cette chorégraphie symbolise un nouveau pas, une ascension.
Les artisans maliens rivalisent d’ardeur depuis l’ouverture de ce rendez-vous culturel et économique. Les résultats des différents concours seront connus dimanche prochain lors de la clôture de l’événement.
Telle est la volonté affichée par les responsables de ces centres en initiant ces assises. Objectif : apporter leur contribution à la promotion de la culture pour une économie durable et pour la paix.
Les organisateurs ont enregistré plus de 1.400 participants. Au-delà des artisans burkinabè, d’autres d’une dizaine de pays africains et de l’Inde y prennent part.
Invité d’honneur de cet évènement, ce pays voisin y participe à travers son Premier ministre, qui à la tête d’une forte délégation comprenant de nombreux ministres, a pris part à l’ouverture du Salon. Mais aussi des artisans qui animent des stands et proposent des produits intéressan.