
La mort a encore frappé à la porte de l’Agence malienne de
presse et de publicité (Amap). Deux semaines après le décès de l’ancien
directeur de publication de L’Essor, Salimou Togola, c’est l’ex-directeur général
adjoint de l’Amap, Cheickna Diawara qui nous a quittés hier des suites d’une
longue maladie à l’âge de 68 ans.
Cheickna Diawara est né en 1955 à Trougoumbé dans le Cercle
de Nioro du Sahel. Après les études fondamentales, il intégra l’école normale
secondaire de Badalabougou dans la série Langue, Histoire et Géographie appelée
communément LHG. À sa sortie, le jeune enseignant servira successivement à
Bougouni et à Kangaba.
Rattrapé par le virus du journalisme, Cheickna Diawara
demanda une mutation à l’Amap dans le but de servir au Quotidien national
L’Essor. Avide de connaissance, il passa en 1996 le concours d’entrée à l’Ecole
normale supérieure (ENSUP) de Bamako dans le Département d’études et de
recherche Lettres.
Constamment habité par le souci de se perfectionner et de maîtriser
tout ce qu’il faisait, il obtint une bourse de formation en journalisme et
communication à l’Université de Strasbourg en France. Après trois années de dur
labeur, il revint au bercail avec un Diplôme d’étude supérieure spécialisée
(DESS) en journalisme.
Durant sa longue carrière à L’Essor, Cheickna Diawara a écrit
des centaines d’articles sur l’école malienne. Il était le journaliste spécialiste
des questions de l’éducation au sein de la Rédaction de L’Essor pendant plus de
vingt ans. Au plus fort de la crise estudiantine, il était l’un des rares
journalistes qui pouvaient à tout moment discuter avec les différents
responsables de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Il avait
ainsi tissé une relation de confiance avec ces derniers pour avoir la primeur
de l’information.
Journaliste expérimenté, Cheickna Diawara fut nommé chargé
de mission au ministère de l’éducation nationale où il a servi pendant quatre
ans. Après son retour à la Rédaction de L’Essor, il a été à nouveau appelé pour
servir au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
en qualité de chargé de mission. À la fin de cette mission, de retour à l’Amap,
il fut nommé directeur général adjoint en 2016. Une année plus tard, il fit
valoir ses droits à la retraite.
Cheickna Diawara était un professionnel aguerri, rigoureux
et compétent. Il aimait tout faire à la perfection. Il se donnait comme mission
de relire tous les articles de L’Essor pour traquer les coquilles, corriger les
fautes d’orthographe et autres incorrections grammaticales. Il a assuré cette tâche
fastidieuse et éreintante jusqu’à sa retraite.
Sa grande passion était la littérature. En effet, Cheickna
Diawara consacrait la plus grande partie de son temps libre à la lecture. Il
lisait pratiquement tous les genres littéraires : roman, essais, théâtre,
poésie. Affable et courtois, Cheickna Diawara était très proche de
ses collègues. Avec son sens de l’humour, il magnifiait le cousinage à
plaisanterie qui est l’une de nos valeurs culturelles.
Dors en paix doyen !
Youssouf DOUMBIA
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