
Dans le
communiqué lu à la télévision nationale par le
ministre de la Sécurité et de Protection civile, le Général de division Daoud
Aly Mouhammedine, le gouvernement a dévoilé les noms et les visages des auteurs de cette tentative de coup d’État. Il s’agit des Généraux de brigade Abass
Dembélé, ancien gouverneur de la Région de Mopti et Néma Sangaré.
«Le gouvernement de la Transition
informe l’opinion de l’arrestation d’un groupuscule d’éléments marginaux des
Forces armées et de sécurité maliennes pour des infractions pénales visant à
déstabiliser les institutions de la République», a annoncé le communiqué.
Au moment où la nation malienne unie dans toutes ses
composantes est mobilisée pour consolider notre souveraineté retrouvée et
éradiquer les forces terroristes obscurantistes de la Confédération des États
du Sahel, ces militaires et des civils n’ont eu d’autres
ambitions que de chercher à briser avec l’aide d’États étrangers, la dynamique
de la refondation du Mali, poursuit le communiqué.
«Grâce au professionnalisme et à la vigilance des services spécialisés, la conspiration a été mise en échec suivie de l’arrestation des acteurs dès le 1er août 2025. Parmi les personnes interpellées figure un ressortissant français répondant au nom de Yann Christian Bernard Vezilier agissant pour le compte du service de renseignement français, qui a mobilisé des responsables politiques, des acteurs de la société civile et des militaires dont les Généraux de brigade Abass Dembélé et Néma Sagara», détaille le communiqué.
Les autres militaires arrêtés sont le Lieutenant-colonel Baba Dembélé, le Lieutenant-colonel Saybou Keïta, le Lieutenant-colonel Mamadou dit Tiékoro Diarra, le Lieutenant-colonel Soungalo Diop, le Capitaine Mohamed Ouattara, le Caporal Amadou Bouba Coulibaly, le Sergent-Chef Boucary Karacodjo et un civil du nom de Yacouba Kodio. Vigilance des services spécialisés- En toute discrétion, les services spécialisés ont déjoué cette opération impliquant un groupuscule de militaires, de civils et un élément des services de renseignement français.
Selon nos
sources, la France a envoyé au Mali un
élément de la DGSE sous la
couverture diplomatique. Son nom est Yann Christian Bernard Vezilier. Il est à Bamako depuis plus d’un an. Officiellement,
il est le 2è secrétaire à l’ambassade de France. Mais sa mission était tout
autre et les éléments de renseignement sur l’homme l’attestent,
d’après nos sources, qui soutiennent que Yann Christian Bernard Vezilier avait
pour mission de préparer et d’exécuter une opération de déstabilisation des
institutions de la République. «C’est ainsi qu’il a discrètement rencontré
beaucoup d’acteurs politiques et de la société civile. Il
commençait à fréquenter aussi plusieurs grins à Bamako pour sonder l’opinion
sur la marche de la Transition», soutiennent nos sources. En vue d’atteindre
l’objectif ultime recherché, l’agent de la DGSE française devait compter
surtout sur certains officiers, sous-officiers et même des militaires radiés
des rangs de l’armée. «Peine perdue. Les services spécialisés veillent au grin.
Tout le mouvement était surveillé comme du lait sur du feu», a indiqué notre source.
C’est ainsi que début août, les arrestations ont
commencé. Et c’est jusqu’au samedi 9 août qu’une note d’information
tendancieusement élaborée a circulé sur des groupes WhatsApp annonçant
l’arrestation du Général de Brigade Néma Sagara. Les médias français sont entrés dans la danse en relayant en boucle l’information
avec des éléments de langage comme «Général populaire», «des militaires proches
de tel ou tel», etc. Ces médias français ont même annoncé l’arrestation du
Général Abass Dembélé bien avant
qu’il ne le soit, précisent nos sources
qui diront que l’officier général a été arrêté le 10 août et Néma Sagara le 7
août.
Leur
motivation, d’après nos sources, était de renouer
avec les anciens partenaires du Mali. Pour cela, ils avaient tout un plan de mobilisation des politiques et de la
société civile. Des actions étaient
envisagées également en vue de saper le moral des troupes ou même de créer le
doute dans la chaine de commandement. Ce qui a été empêché grâce à la vigilance
des services spécialisés.
Le feuilleton continue puisque le gouvernement a annoncé que les investigations se poursuivent pour
identifier d’éventuels complices.
Dieudonné DIAMA
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