
L’armée malienne a aujourd’hui une autonomie totale de mouvement sur l’ensemble du territoire national, en air comme sur terre
Après les évènements du 18 août 2020 marqués par
la démission du Président de la République feu Ibrahim Boubacar Keïta, les
nouvelles autorités ont décidé de reprendre le contrôle du destin du pays en
s’opposant à l’ingérence de la France et d’autres puissances dans les affaires
internes du pays. Le discours souverainiste a reçu une forte adhésion de la
population malienne, en particulier de la jeunesse, qui aspirait à une véritable
souveraineté nationale.
Ce virage s’est traduit par un éloignement de la
France et d’autres partenaires occidentaux, au profit d’une stratégie de
diversification du partenariat notamment avec la Russie, la Chine, la Türkiye,
l’Iran, etc. Les autorités de la Transition étaient conscientes qu’une Armée
forte est le pilier de la souveraineté d’un pays, car elle assure la défense du
territoire, la protection de la population et sa capacité à agir de manière indépendante
face aux menaces extérieures, sans être subordonné à une puissance. Une
Armée puissante est le principal garant de l’intégrité du territoire national
et de la protection contre les invasions ou les agressions. Un État disposant
d’une capacité militaire solide est moins susceptible de subir des pressions ou
des ingérences de la part d’autres États dans ses affaires internes.
C’est sur la base de cette conviction que le gouvernement de la Transition a fait de la sécurité et de l’équipement des Forces armées, la priorité de leurs priorités. Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de corps d’armée Sadio Camara dit souvent que derrière tout Etat fort, il y a une Armée forte. C’est pourquoi, des actions ont été entreprises depuis le début de la Transition pour équiper l’Armée malienne.
GRANDES RÉFORMES- À l’occasion de la commémoration
du 61è anniversaire de l’Armée malienne, le Président de la Transition, dans
son discours à la Nation le mercredi 19 janvier 2022 a évoqué les grandes réformes
entreprises au sein de l’outil de défense ainsi que les résultats auxquels
elles ont conduit. Selon le Général d’armée Assimi Goïta, la montée en
puissance de l’Armée malienne est tributaire de plusieurs initiatives visant
l’amélioration des conditions de vie et de travail des Forces armées.
Le Président
Goïta a souligné l’amélioration de la gouvernance de l’institution militaire,
marquée par la réforme du système de gestion des ressources humaines et le
renforcement des capacités opérationnelles. Il a cité l’acquisition d’armements
majeurs, aériens et terrestres, le renforcement des ressources humaines à
travers les programmes de formation continue adaptée et l’aguerrissement des
hommes. Outre ces initiatives, le Chef suprême des Armées a évoqué la création
et l’opérationnalisation de l’École de guerre du Mali, le lancement de la
construction de l’hôpital militaire de niveau 4 répondant à toutes les normes
internationales.
En marge de la célébration du 61è anniversaire de
l’Armée malienne, le Président de la Transition, a posé le jeudi 20 janvier
2022 dans le camp Soundiata Keïta de Kati, la première pierre d’un projet de
construction de 4000 logements au profit des Forces de défense et de sécurité.
Financé par le budget national, ce projet concernera 80 camps au total dans 26
villes. Composé de 374 villas pour officiers, 1852 logements pour
sous-officiers, 1504 logements pour militaires du rang et 106 infrastructures
collectives, ce projet est une initiative du Chef de l’Etat qui vise à mettre
un terme aux logements précaires dans les casernes.
Aussi, dans le but
d’assurer le maillage sécuritaire du territoire national, les autorités de la
Transition ont décidé de construire des camps militaires dans les nouvelles régions
notamment Bougouni, Koutiala, San, Kita, Douentza, Bandiagara, Nioro du Sahel.
Ces nouveaux camps renforceront le dispositif de sécurisation des régions
concernées. Ils permettront, la libre circulation des personnes et de leurs
biens et de lutter efficacement contre les groupes armés terroristes qui sévissent
dans notre pays depuis des années. Certains de ces camps ont déjà été réalisés
et inaugurés notamment ceux de San, de Bougouni et de Koutiala. Dans l’émission Malikura Taasira 3, le
ministre Sadio Camara a indiqué que le Président de la Transition a donné comme
instruction, de remettre sur pied l’Armée malienne à la quelle, la priorité a été
donnée.
Selon lui, l’effectif des FAMa a été renforcé avec un recrutement de
9.500 personnels, toutes catégories confondues. Ce renforcement en effectifs
s’est accompagné par la mise à disposition d’infrastructures modernes afin
d’offrir aux hommes des conditions décentes de travail et de sécurité. Aussi,
le Général de corps d’armée Sadio Camara a affirmé que le renforcement en
capacité s’est étendu à l’acquisition de matériels et d’équipements
ultramodernes de combat et de surveillance du territoire. Pour renforcer ses
capacités opérationnelles, l’Armée malienne a acquis d’août 2020 à nos jours,
une variété d’équipements militaires, notamment des avions de chasse russes
et des hélicoptères d’attaque Mi-24/35, des drones turcs Akinci, des blindés
chinois et russes, des véhicules tout-terrain avec mitrailleuses, ainsi que des
véhicules logistiques comme des camions et des citernes.
Les FAMa ont reçu de nouveaux équipements
militaires le 2 août dernier composés de véhicules blindés, d’armes de nouvelle
génération et de munitions. Et dans la soirée du mercredi 3 septembre
dernier, les Bamakois ont également été témoins de l’arrivée d’un important lot
d’équipements militaires dont l’acquisition vise à améliorer davantage la
capacité de notre Armée à lutter contre le terrorisme et l’insécurité sur le
territoire national.
C’est donc à justice titre que le ministre de la Défense et des Anciens Combattants disait à qui veut l’entendre le vendredi 18 avril dernier à l’issue du Conseil supérieur de la défense nationale que « l’Armée malienne de 2025 n’a rien à voir avec celle de 2020 », grâce aux efforts remarquables déployés pour sa montée en puissance. Ces efforts ont amené un changement de posture chez les FAMa, passant d’une stratégie de «repli tactique» à une approche offensive renforcée marquée par des opérations aéroterrestres ciblées pour neutraliser les bases logistiques et convois des groupes armés terroristes.
Dieudonné DIAMA
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