Avec l’essor du numérique, la signature électronique est devenue un pilier essentiel pour la sécurisation des transactions dématérialisées
La réunion visait à faire le point de l’évolution des travaux du Comité et examiner les sujets majeurs relatifs au développement de la certification et de la signature électronique dans notre pays. Au cours de cette session, les membres du comité se sont penchés sur l’examen des recommandations émises lors des précédentes réunions, l’état d’exécution des activités de l’année en cours et ont défini les orientations pour l’année à venir. Ils ont également examiné et statué sur les demandes d’intégration et d’autorisation de signature électronique soumise au comité, notamment celle du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) qui demande à intégrer le comité.
Rappelons que le Comité est l’organe délibérant du Service de certification et de signature électronique (SCSE) qui est une structure rattachée au secrétariat général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration. Il a pour mission la promotion et la gestion de la certification et de la signature électronique dans notre pays.
En lançant les travaux de cette 5è session, le secrétaire générale du ministère en charge de la Communication a affirmé que ce comité s’est affirmé comme un acteur central dans la promotion de la certification et de la signature électronique qui est un outil indispensable pour accompagner la transformation digitale et moderniser nos administrations.
Alkaidi Amar Touré de déclarer que l’opportunité est aussi offerte à travers ce comité de faire le point sur les avancées réalisées, tout en examinant les dossiers qui traduisent l’essor continu de l’écosystème numérique, consolider les acquis, relever les défis du moment et prendre des décisions éclairées pour assurer la continuité et l’efficacité des actions. Il s’est réjoui des progrès accomplis jusqu’ici, avant de rappeler aux membres du Comité qu’il reste encore du travail pour faire de la certification et de la signature électronique une réalité dans notre pays.
La directrice du SCSE, Fanta Coumba Karembé dira qu’avec l’essor du numérique, la signature électronique est devenue un pilier essentiel pour la sécurisation des transactions dématérialisées. Elle joue, ajoutera la patronne SCSE, un rôle clé dans la facilitation des démarches administratives, la sécurisation des échanges numériques pour les entreprises et les citoyens et la modernisation de l’administration publique et privée.
Le défi majeur à relever, selon elle, est de combler le vide juridique et d’aller vers des propositions concrètes pour que les demandes d’utilisation des signatures électroniques soient satisfaites.
Anne Marie KEITA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.