Ce souhait est exaucé puisque la saison II de cette série
télévisée a été lancée, vendredi dernier au Centre international de conférences
de Bamako (CICB) par Kora Films lors d’une conférence de presse. La production de la
saison II de «Séko Boiré» sera financée par l’ambassade du Royaume de Danemark
dans notre pays et le Fonds d’appui au moteur du changement (Famoc). Kora Films
s’occupe du traitement de dossier et la série sera réalisée par l’ancien
ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko. Ce cinéaste a fait de nombreux
Films qui ont été primés dans les grands revendez-vous du 7è art. Il est bon de
préciser que la saison II de «Séko Boiré» sera axée sur la paix, le vivre ensemble
et la cohésion sociale dans notre pays.
La rencontre était
co-présidée par la directrice administrative de Kora Films, Néïssa Coulibaly,
l’acteur principal de la série télévisée saison II de «Séko Boiré», Habib
Dembélé dit Guimba National, et le chef d’équipe du Famoc, Fréderick Kaboré.
C’était en présence de la représentante du ministre de l’Artisanat, de la
Culture, du Tourisme et de l’Industrie hôtelière, Mme Diarrah Sanogo, du
directeur national du Centre de la cinématographie du Mali (CNCM), Fousseyni
Maïga. Y étaient aussi de nombreux acteurs du cinéma, notamment comédiens,
producteurs et techniciens.
Dans son exposé
liminaire, Guimba National a rappelé ce que le cinéma représente pour
l’Amérique. C’est à travers le 7è art que les états-Unis par exemple ont pu
créer le complexe d’infériorité chez les autres. «Si nous ne valorisons pas
notre cinéma, ce serait un manque à gagner. Cela n’est pas souhaitable», a dit
le comédien, avant de demander aux différents sponsors, donateurs et personnes
de bonne volonté de rejoindre son équipe, le Famoc et Kora Films pour continuer
ensemble l’aventure.
Quant à la directrice administrative de Kora films, elle a
souligné que cette série télévisée «Séko Boiré» provient d’une idée originale
de Guimba National, qui a écrit le scénario de la 1ére saison. «L’équipe
administrative et technique de Kora Films, déjà impliquée dans la 1ère saison,
prendra en main la 2è saison. «Cette équipe a montré son grand
professionnalisme sur les écrans africains et internationaux. Nous avons choisi
l’image pour répondre aux soucis du Famoc et de l’ambassade du Danemark, les
partenaires financiers de la saison II de «Séko Boiré».
L’image parce qu’elle
est le medium par excellence de la communication sociale, mais aussi pour une
mise en évidence de la réalité sociale et atteindre la conscience collective.
Elle permet aux hommes, femmes et enfants de comprendre leurs droits et devoirs
et de prendre leur destin en main», a déclaré Néïssa Coulibaly. Et de rappeler
les nombreux films comme films comme «Nyamanton», «Finzain», «La Genèse»,
«Battu» et «Toiles d’araignée», entre autres, qui ont été réalisés par nos
cinéastes, comédiens et techniciens, avant d’ajouter que Kora films est une
entreprise culturelle et une maison d’arts qui porte le nom d’un illustre
artiste Kanjura Kulubali, qui s’est éteint le 15 décembre 2015. Elle a
également expliqué que les artistes peuvent y faire gratuitement leurs
répétitions.
Le chef d’équipe du Famoc a relevé que sa structure est une composante du programme thématique : coexistence pacifique, dont l’objectif est de promouvoir une société malienne plus pacifique, plus résiliente et plus respectueuse des droits humains. Selon lui, le Famoc travaille à financer les initiatives des femmes, jeunes sur des thématiques comme la citoyenneté active, la gouvernance inclusive, les droits humains, la lutte contre l’extrémisme. Fréderick Kaboré a rappelé que depuis son lancement en 2018, le Famoc a organisé six appels à proposition de projets qui ont permis de sélectionner 103 bénéficiaires dont Kora films, cette année. Notons que l’avant-première du film est attendue le 20 janvier 2024 et coïncide avec la fête de l’Armée malienne.
Sinè TRAORE
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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