La mise en œuvre de la nouvelle stratégie permettra de créer des revenus pour les petits producteurs agricoles africains
La réunion qui se tient du 28 février au 1er mars, a
pour thème «l’entreprenariat dans les chaines de valeurs agricoles :
opportunités, défis et perspectives dans le contexte du Mali». En initiant ce
forum, SAA et ses partenaires entendent créer un espace de dialogue, d’échanges,
de réflexion et de discussions sur les enjeux et les perspectives de notre
agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
À travers un message vidéo, le président de SAA a exprimé sa
gratitude aux partenaires pour leur soutien. Selon lui, la mise en œuvre de
cette nouvelle stratégie permettra de promouvoir la sécurité alimentaire,
nutritionnelle et trouver des revenus pour les petits producteurs agricoles
africains. Dr Makoto Kitanaka a expliqué que SAA a été confrontée à des défis
ces dernières années en raison des problèmes mondiaux notamment la pénurie
d’engrais et l’épidémie de Covid-19. Toute chose qui a impacté la nouvelle
stratégie dont 2023 est la 3e année de mise en œuvre. «Afin d’atteindre
l’impact de cette stratégie, le renforcement du partenariat est plus que jamais
essentiel. D’où la tenue de ce forum», a conclu le président.
La représentante du ministre du Développement rural a salué
la contribution des pères fondateurs de SAA à la réalisation d’une économie
verte au Mali. Mme Traoré Fatoumata Coulibaly d’indiquer que ce thème a une
importance capitale. En effet, a-t-elle souligné, pour booster le secteur
agricole dans notre pays, il faut encourager l’entreprenariat en incitant les
jeunes et les femmes à la création d’entreprises viables à travers
l’exploitation agricole afin de contribuer à la création d’emplois et assurer
la sécurité alimentaire.
Pour le directeur pays de SAA, en organisant de forum, son
organisation a respecté la tradition. Cet espace, dira Hamado Tapsoba, est une
opportunité de partage, d’apprentissage,
de création de synergie et de cadre fiable pour nouer des partenariats. Il a
souligné que l’énormité et la complexité des défis que les organisations
voudraient contribuer à relever, exigeaient de pouvoir mettre en commun les
expertises et les ressources afin de proposer des solutions adéquates,
innovantes et durables aux problèmes que vivent les productrices et les
producteurs maliens.
Pendant deux jours, en plus des sous-thèmes «entreprenariat
agricole, rôles des Tics dans l’entreprenariat agricole», les participants échangeront
également sur le bilan des principales réalisations en 2022 et les perspectives
pour 2023. Les réalisations faites en 2022 dans la nouvelle stratégie 2021-2025
seront aussi présentées lors de ce Forum.
SAA a été créée en 1986. Depuis 1996, elle opère au Mali où elle travaille avec les petits producteurs agricoles. En 2021, l’association a lancé un nouveau plan stratégique quinquennal se concentrant sur trois piliers, à savoir l’agriculture régénératrice, l’agriculture sensible à la nutrition et l’agriculture orienté vers le marché.
Anne Marie KEITA
Les différents acteurs du secteur du coton échangent sur les préoccupations liées à la fibre végétale. La filière subit de plein fouet les effets des changements climatiques et l’invasion des jassides.
En plus des ménages, les boulangeries font partie des grands utilisateurs du bois de chauffe dans la fabrication du pain.
A l’issue de la campgne agricole en cours, notre pays prévoit une production de 10,9 millions de tonnes de céréales, soit une augmentation de plus de 6% par rapport à la campagne précédente. L’État compte investir plus de 493 milliards de Fcfa soit une hausse de 7,58% par rapport à l’a.
La précédente campagne a permis la production de 9.125.921 plants sur une prévision de 15.798 203 soit un taux de réalisation de 57,76%. Dr Choguel Kokalla Maïga a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer la couverture végétale dans notre pays.
L’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS), en collaboration avec la Primature, tient du 4 au 8 septembre un séminaire de haut niveau à l’intention des cadres du cabinet du Premier ministre, de la Direction administrative et financière de l.
Au-delà de son caractère social, la tontine représente une sorte d’épargne en prévision des dépenses et pour financer des projets pour les adhérents. Elle est également considérée comme un instrument économique et de prévoyance des difficultés qui peuvent survenir.
