Les difficultés d’accès à un centre de santé ne sont plus
qu’un mauvais souvenir pour les habitants de Bakorobabougou. Ce village dispose
désormais de son Centre de santé communautaire (Cscom). Il est bon de rappeler
qu’en raison d’une forte croissance démographique et de l’urbanisation au cours
de la dernière décennie, l’unique Centre de santé de Yirimadio est,
aujourd’hui, confronté à des défis importants. Face à cette situation, l’ONG
Muso, dans son rôle de partenaire de proximité et fidèle à sa mission d’assurer
une couverture sanitaire universelle, a mis en œuvre ce projet pour réduire le
temps d’attente et soutenir la prestation de soins de santé primaires de qualité
dans les zones périurbaines du Mali.
Le nouveau joyau qui a été inauguré, hier, par la ministre
de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, couvrira plus
de 60.000 patients et fournira des soins de qualité. Le coût global de
l’investissement (les travaux de génie civil et l’équipement, y compris) s’élève
à plus de 300 millions de Fcfa.
Le directeur pays de l’ONG Muso, Dr Djoumë Diakité, a indiqué
que cela fait plus d’une décennie que son organisation s’est engagée auprès du
ministère en charge de la Santé dans le
cadre de l’accès aux soins de santé de base pour tous. Ce partenariat, a-t-il
dit, se fonde sur le renforcement du système de santé et l’introduction des
approches innovantes de soins proactifs par les agents de santé communautaire.
Tout ceci soutenu par une recherche opérationnelle rigoureuse servant d’outils
d’apprentissage basé sur les évidences.
Le partenariat de Muso avec le département en charge de la
Santé a commencé à Yirimadio en Commune V. Il a apporté une contribution
significative en matière de réduction de la mortalité infantile de l’ordre
7/1.000, selon l’étude publiée en 2016. Il s’est étendu à huit aires de santé
dans le district de Bankass depuis 2016. «Nous osons croire que ce joyau
architectural fera tâche d’huile dans l’amélioration de l’accès aux soins de la
population», a déclaré Dr Diakité, avant de remercier la ministre de la Santé
pour la franche collaboration. Il a également réitéré l’engagement de son ONG
auprès du département de la Santé et du Développement social à servir la
population, surtout les plus vulnérables.
Ce Cscom, a dit la
ministre, permettra d’améliorer de façon significative l’accessibilité géographique
aux soins de santé de base. Elle a félicité et encouragé les membres de l’Association de santé communautaire (Asaco),
les populations du district sanitaire de Kalanban Coro qui se sont impliquées
dans la concrétisation de cette initiative.
Et Diéminatou Sangaré
de remercier l’ONG Muso pour les efforts consentis quotidiennement en faveur de
l’accès des populations vulnérables à la santé. La ministre a aussi assuré que
son département travaille à la mise à échelle d’un système d’agents de santé
communautaires au plus près des communautés et pour l’instauration d’une
gouvernance efficace et efficiente du système de santé. Mme Diéminatou Sangaré
a eu une pensée particulière pour la mémoire de Moussa Camara, premier président
de l’Asaco de Yirimadio et qui a fait don du terrain sur lequel
l’infrastructure a été bâtie. Pour immortaliser l’illustre disparu pour son œuvre
de bienfaisance, la salle d’accouchement
portera son nom.
Le président de l’Asaco, Mamadou Sissoko, a vivement remercié
l’ONG Muso pour son accompagnement. Pour lui, le développement d’une ville
passe par l’acquisition d’un centre de santé de qualité. Il a également témoigné
que le joyau mettra fin au calvaire des habitants. Cependant, Bakorobabougou étant
une zone enclavée, le président a plaidé pour la réhabilitation de la route
menant au centre.
Rappelons que depuis 2008, l’ONG Muso a lancé son modèle de soins proactifs à Yirimadio. Ce modèle est dispensé en 3 étapes : recherche proactive des agents de santé communautaires (ASC). Formés par Muso, ceux-ci recherchent les patients de façon proactive à travers des visites à domicile dans une zone déterminée. Il y a le porte-à-porte pendant les visites où les ASC procurent un ensemble de services des soins de santé et assurent des suivis médicaux à domicile sans engendrer de frais pour le ménage. Enfin, il y a l’accès rapide aux cliniques. L’ONG a plus de 400 ASC à son actif dans son site périurbain de Yirimadio et sur un site rural à Bankass. Elle a atteint plus de 370.000 patients et les ASC ont accompli près de 10 millions de visites à domicile depuis 2008.
Fatoumata NAPHO
Les activités liées aux professions de la santé produisent des déchets dangereux. Ce sont des déchets issus des activités de diagnostic, Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces déchets, qui représentent 15% des déchets générés dans les établissements de santé, sont inf.
Le laboratoire national de la santé (LNS) a tenu, hier dans ses locaux, la 34è session de son conseil d’administration. Cette session budgétaire a examiné les activités réalisées, l’état d’exécution du budget 2023 et les ambitions pour l’exercice 2024..
Une épidémie de méningite sévit dans notre pays, depuis quelques jours, dans certains districts sanitaires du pays, notamment dans la Région de Gao et dans le District de Bamako..
Une sensation agréable au moment de la boire, l’eau glacée que nous buvons peut être dangereuse pour notre santé. Pourtant, boire de l’eau permet de maintenir l’équilibre des fluides corporels dont la mission est d’assurer la digestion, l’absorption, la circulation, la création de l.
Seule la foi peut aider les jeûneurs à tenir pendant cette forte poussée de chaleur. Pour ceux qui ne se ménagent pas sous le soleil, il y a un gros risque de déshydratation qui peut avoir de graves conséquences.
Jeûner le jour, manger la nuit. Durant le Ramadan, les apports alimentaires augmentent de façon spectaculaire en un laps de temps. Pour l’endocrinologue et spécialiste des maladies métaboliques et de nutrition, Dr Ibrahim Nientao, le jeûne du Ramadan qui intègre le cadre des jeûnes prolong.