Emmanuel Kamaté
Le psychologue dit que le stress peut être positif à court terme, mais le stress chronique peut avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale. Il est cependant possible de gérer son stress de manière proactive et de réduire son impact négatif.
Qu’est ce qui peut donc causer le stresse ? Le spécialiste des comportements humains et des processus mentaux indique qu’il est causé par des agressions physiologiques ou certaines situations où les compétences sont perçues comme inadaptées. Ces agressions physiologiques peuvent être externes (blessures, températures, humidité, bruits, bruit de moteur anormal) ou internes (faim, soif, fatigue, manque de sommeil).
Les conditions de vie difficiles, la pression au travail, la charge de travail excessive, la peur du jugement, le surcharge de travail, le manque de coordination/de communication, les problèmes relationnels/interpersonnels ou les conflits d’équipe ou de non intégration sont des situations qui peuvent favorisées le stress. Il y a également des facteurs personnels liés à la vie quotidienne. Il s’agit des conflits relationnels, événements traumatisants, problèmes personnels à la maison (enfants malades, séparation, divorce, maternité, décès, etc.).
Le manque de feedback, de reconnaissance, de collaboration, de relations hiérarchiques au travail. Pour les expatriés, l’éloignement ou la séparation avec sa famille. «Le stress peut affecter n’importe qui, quel que soit l’âge ou le sexe», prévient le psychologue. Cependant, il explique que certaines personnes sont plus vulnérables, notamment celles qui ont des antécédents de maladies mentales, ou celles qui se trouvent dans des situations de vie particulièrement difficiles.
Aussi les études ont montré que les personnalités de type A, qui sont ambitieuses et agressives, ont tendance à faire plus de crises de stress et sont plus à risque de développer des problèmes cardiaques. Certains facteurs augmentent la vulnérabilité au stress et à ses conséquences. Le stress prolongé épuise les capacités de résistance de l’organisme et rend la personne plus vulnérable. Une prédisposition génétique ou des antécédents de maladies peuvent accroître les risques. Le manque de soutien social : le sentiment d’isolement peut aggraver le stress. Un manque de sommeil, une mauvaise alimentation ou un manque d’exercice physique peuvent aussi, accroître la vulnérabilité.
Pour réduire les impacts négatifs du stress, le psychologue Emmanuel Kamaté dit qu’il faut tout d’abord identifier et comprendre les sources de stress. «Prendre conscience des situations qui le déclenchent est la première étape», déclare-t-il. Il faut adopter un mode de vie sain, c’est-à-dire avoir une alimentation équilibrée, faire de l’exercice régulièrement, dormir suffisamment en maintenant un horaire régulier. Pratiquer des techniques de relaxation : comme la méditation, yoga ou cohérence cardiaque, exercices de respiration profonde.
Il est également bon de maintenir des liens sociaux en parlant de ses soucis avec des personnes de confiance. Établir une routine quotidienne en organisant son temps pour inclure des moments de détente, de loisir et de repos. Dans certains cas, le psychologue dit qu’il peut être utile de consulter un professionnel de santé mentale (psychologue ou psychiatre) pour obtenir de l’aide.
Fatoumata NAPHO
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