
Le 30 mars dernier, la Minusma a publié sa note
trimestrielle (1er janvier-31 mars 2022) sur les tendances des violations et
atteintes aux droits de l’Homme au Mali. Sa teneur ne semble guère surprendre
la majorité des Maliens, qui se sont fait une religion sur cette Mission dont
les enquêteurs chargent régulièrement les forces de défense et de sécurité
maliennes. Celles-ci auraient tué 248 civils, dont 18 femmes et 6 enfants.
Précision
incommodante des enquêteurs : « la majorité des victimes de ces violations
étaient membres de la communauté peule, à l’exception des 16 villageois membres
de la communauté dogon exécutés dans le village Tonou... » La litanie ne
s’arrête pas là. La Mission affirme avoir aussi documenté, en plus des exécutions
extrajudiciaires et autres meurtres, des cas de disparition forcée, d’atteintes
à l’intégrité physique et d’arrestations arbitraires contre les populations
civiles dans quinze localités. En somme, l’accent est exagérément mis sur de prétendues
exactions de l’Armée.
Avant la publication de sa note, la Minusma l’avait partagé
avec les autorités maliennes. Et par note verbale en date du 27 mai 2022, le
ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a fait
part des observations du gouvernement qui estime que les allégations attribuées
aux Forces maliennes sont « très souvent tendancieuses, non recoupées,
rapportées selon des témoignages non contradictoires, ne s’appuyant sur aucune
preuve tangible».
Le mémorandum, dont nous avons obtenu copie, rétablit les faits dans leurs contextes et explique les actions engagées concernant chaque cas de violation mentionné dans le rapport de la Mission. à commencer par l’incident survenu le 27 janvier 2022 à Tonou. En effet, la commission d’enquête mise en place, depuis le 2 février 2022 pour situer les responsabilités, a déjà entendu toutes les parties civiles. Mieux, par lettre en date du 25 avril 2022, le collectif des victimes de Tonou a saisi le Juge de paix à compétence étendue de Koro, d’un retrait de plainte contre les FAMa.
MORALITÉ DOUTEUSE- Dans le Centre de notre pays, plusieurs
zones sont connues pour être des sanctuaires terroristes. Les populations sont,
en divers endroits, acquises à la cause de ces malfaiteurs et ont noué avec eux
des liens basés sur des intérêts réciproques. C’est le cas de certains
habitants des localités de Tjiekere, Tabacoro et Korkondo dans le Cercle de
Guiré.
Ils sont si hostiles à la présence des FAMa, qu’ils seraient « même
en mesure d’inventer des histoires en vue de ternir l’image de l’armée voire
ralentir ou freiner sa mission ».
Des machinations de certains individus
des localités de Nampala et Sokolo de moralité douteuse et proches des
terroristes font également croire que 8 personnes ont été assassinées à Akoumbo
et Toule, le 2 mars dernier. Ces allégations reprises dans le rapport de la
Minusma sont non fondées car ne s’appuyant sur aucune preuve matérielle
tangible.
Moura, dans le Cercle de Djenné, traînait cette même triste
réputation d’être un refuge pour des terroristes affiliés à la Katiba Macina.
C’est en mars dernier que l’armée a nettoyé la zone. Et contrairement aux allégations
tendancieuses, les investigations menées ont établi que les corps sans vie
examinés sont ceux des adultes morts au combat. «Leur appartenance aux GAT se
confirme par les traces, indices et témoignages recueillis auprès de notabilités
et populations de Moura », note le gouvernement.
DIABOLISER- Sans doute, notre pays fait face à une guerre
informationnelle. Les médias sont mis à contribution pour ternir l’image de
l’armée. Avant Moura, ces mêmes médias, dont France 24, avaient diffusé des allégations
faisant état d’exactions contre les populations civiles de Nia Ouro, dans la Région
de Mopti.
Une enquête a été ouverte sur cette affaire, même s’il est connu
qu’aucune « opération autonome des BAFS n’a été menée dans ce secteur». De
même, des investigations sont en cours pour élucider les prétendues exactions
commises en janvier par les FAMa à Feto et Wouro Gnaga, deux villages cités
dans le rapport de la Minusma mais dont l’existence en tant que localités reste
à prouver.
Aussi, concernant la fosse commune découverte non loin de
Bouzgueyira, dans la Région de Nara, il
est désormais établi que le mode opératoire employé - les victimes ont été égorgées
– est celui utilisé par les terroristes.
Il importe également de souligner que
les FAMa n’ont mené aucune opération dans
la zone de Akor le 17 janvier 2022, comme indiqué par la mission
onusienne. Et à Assa-Wèrè (Diabaly), c’est bien un regroupement de terroristes
qui a été frappé le 7 février 2022. Il ne s’agissait nullement d’une célébration
de baptême dans ce hameau.
Plus que jamais, les ennemis sont déterminés à diaboliser
les forces maliennes. Cet enjeu semble difficile à cerner par une partie de la
communauté internationale, de laquelle les Maliens attendent un soutien sincère.
C’est en cela que la visite effectuée par le secrétaire général adjoint des
Nations unies aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence
(OCHA), Martin Griffithis, dans notre pays est utile.
À l’issue de l’audience à
lui accordée hier par le Premier ministre, il affirmé qu’il était venu « pour
comprendre et faire comprendre à la communauté internationale dans quelle mesure
elle peut apporter de l’aide au Mali».
Avec son hôte, Dr Choguel Kokalla Maïga,
il a évoqué les problèmes auxquels les populations maliennes sont confrontées.
Une rencontre réunira, lundi prochain à New York, les membres de l’Onu pour
discuter de la situation au Mali et encourager les bailleurs de fonds à
soutenir les efforts visant à répondre aux besoins humanitaires.
Issa DEMBELE
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