
C’était en présence de la représentante de la CEA des Nations unies sur la migration, Sarah Boukri et de nombreux autres invités.
Cette rencontre de trois jours permettra de présenter les
conclusions des deux études relatives aux statistiques nationales migratoires
et à la reconnaissance des compétences des migrants au Mali. Ensuite, s’en
suivront des ateliers de renforcement de capacités des acteurs pour mieux
outiller les praticiens sur la migration.
L’adoption du document du Pacte mondial pour les migrations
sûres, ordonnées et régulières en décembre 2018 à Marrakech au Maroc par la
conférence intergouvernementale des Nations unies constitue une avancée
significative dans la recherche de solutions durables au niveau mondial face
aux défis migratoires de plus en plus croissants et multiformes, a rappelé le
ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine. Selon
Alhamdou Ag Ilyene, le Mali salue cette adoption et s’est pleinement engagé
dans sa mise en œuvre à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan
d’actions national en cohérence avec les axes stratégiques de la Politique
nationale de migration (Ponam).
Cette initiative de la CEA, a-t-il souligné, réconforte
notre pays dans son engagement pour la mise en œuvre du Pacte de façon spécifique
et plus globale pour une meilleure gouvernance des migrations. Parlant des deux
études, le patron du département des Maliens établis à l’extérieur a indiqué
qu’elles s’inscrivent respectivement dans la mise en œuvre de l’objectif 1 du
Pacte mondial pour les migrations, intitulé «Collecter et utiliser des données
précises et ventilées qui serviront à l’élaboration de politiques fondées sur
la connaissance des faits». Et l’objectif 18, intitulé «Investir dans le
perfectionnement des compétences et faciliter la reconnaissance mutuelle des
aptitudes, qualifications et compétences».
Pour le ministre Ilyene, il est impossible d’avoir une
meilleure gouvernance des migrations sans des données mesurables et réalistes.
C’est pourquoi, a-t-il révélé, dans le nouveau plan d’actions de la Ponam, un
focus important a été mis sur la question des données migratoires. En l’absence
de données fiables, la planification devient difficile, voire hasardeuse.
De son côté, la représentante de la CEA des Nations unies a
mis l’accent sur le nombre de migrants internationaux dans le monde qui est
estimé à 281 millions en 2020, soit 3,6 % de la population mondiale, dont 36
millions d’Africains. Ce qui a fait dire à Sarah Boukri que sur ce dernier
chiffre, 80% se déplacent à l’intérieur du continent.
Ce qui nous amène au fait
avéré qu’il n’y a que 7 millions de personnes qui quittent l’Afrique pour le
reste du monde dont 1,5% de manière irrégulière. Selon elle, le Mali est un
pays de départ et devient de plus en plus un espace de transit et de
destination. De 1987 à 1998, il y a eu une diminution relative des taux de
migration et une augmentation de l’arrivée de populations étrangères au Mali.
Mariétou KOITE
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