
Cette maladie touche généralement la jeune femme et entraine la discrimination et l’exclusion des victimes
À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré hier la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale sous le thème : «Intensifier la sensibilisation auprès des prestataires et des communautés pour renforcer la prévention de la fistule obstétricale».
Le clou
de l’événement a été une rencontre organisée dans un hôtel de la place sous la
présidence de la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel
Assan Badiallo Touré, en présence de sa collègue de la Promotion de la Femme,
de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga. Y étaient aussi le
directeur général de l’Office national de la santé de la reproduction (Onasr),
Dr Haïdara Ben Moulaye, des représentants de partenaires techniques et
financiers et d’autres invités de marque.
Cette maladie touche généralement la jeune femme et entraîne la discrimination et l’exclusion des victimes. La fistule constitue la cause de morbidité maternelle la moins prise en charge bien qu’elle soit celle qui affecte le plus la femme, la famille et la société.
Selon
l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce fléau touche plus de 2 millions
de femmes à travers le monde, dont plus de 90% des cas en Afrique et en Asie du
sud. Pour les initiateurs de l’événement, le thème évoque l’urgence de
développer des stratégies et approches novatrices adaptées à nos valeurs
socio-culturelles si nous voulions aller vers une génération sans fistule.
À ce propos, la ministre de la Santé et du Développement social a rappelé que concernant notre pays, force est de constater que les indicateurs de santé maternelle ne sont pas reluisants, malgré les efforts accomplis par le gouvernement depuis une vingtaine d’années. Et de dire que selon l’Enquête démographique de santé (EDS) de 2018, la mortalité maternelle est estimée à 325 sur 100.000 naissances vivantes, la prévalence contraceptive moderne à 16,1%. Seulement 52% des femmes ont entendu parler de la fistule et 30% des femmes suspectées de faire la fistule ont recherché un traitement dans les structures de santé.
DÉFI
IMPORTANT- Pour la ministre, ces données témoignent de la nécessité de faire
face à un défi important pour améliorer l’aide obstétricale à tous les niveaux
de la pyramide sanitaire. Ajoutant que cela interpelle tous les acteurs
concernés. Pour le colonel Assa Badiallo Touré, la lutte contre la fistule
obstétricale n’est que justice rendue.
Quant à la ministre chargée de la Promotion de la Femme, elle partagera
le constat selon lequel la fistule est un problème de société, de la famille et
de la reproduction, mais aussi de santé publique, car la maladie touche un
grand nombre de familles.
Selon elle, une fois atteinte par la maladie, la
femme ne peut plus s’occuper d’elle-même à plus forte raison de la famille. Et
de poursuivre qu’elle pourrait aussi difficilement réaliser des activités
génératrices de revenus ou de développement économique. Cette femme sera par
moment exclue de la société. Pour elle, c’est la raison pour laquelle la
fistule est un drame social. La femme est affectée, ainsi que tout son
environnement. Or, la femme est le pilier de la famille, mais si elle est
malade, il lui sera difficile d’accomplir cette mission.
Mme Coulibaly Mariam
Maïga a ajouté que c’est ce qui justifie leur présence pour sensibiliser et
expliquer les méthodes de prévention. Enfin, elle a révélé que dans le cadre de
la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la fistule
son département fera don de kits hygiéniques dans les hôpitaux à Bamako pour
les femmes touchées par la fistule.
Quant aux partenaires techniques et financiers, ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir l’État dans la lutte contre la fistule en vue de préserver les femmes de cette pathologie.
Amsatou Oumou TRAORE
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