Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde
des Sceaux, Mahamadou Kassogué, à la tête d’une importante délégation, a visité
hier le chantier de la Maison centrale
d’arrêt (MCA) de Kéniéroba dans le Cercle de Kangaba. Objectif : s’enquérir
de l’état d’avancement des travaux. À son arrivée, la délégation ministérielle
a été accueillie par les autorités administratives, religieuses et coutumières
de la localité.
Entièrement financée sur le budget national à hauteur de près
de 11 milliards de Fcfa, la MCA de Kéniéroba a une capacité d’accueil de 2.500
places pour les cellules ordinaires et 72 places pour les cellules VIP. Ce
centre de détention construit pour désengorger la MCA de Bamako comprend
notamment, des salles d’ateliers, une bibliothèque, une infirmerie, des
terrains de sports et des salles polyvalentes.
Après un tour guidé des lieux, le ministre de la Justice et
des Droits de l’Homme a indiqué que cette visite a permis de constater que les
travaux entamés en 2017 sont à présent terminés. «Toutes les conditions sont réunies
pour que nous puissions aller à l’inauguration », a fait savoir Mahamadou
Kassogué.
Selon lui, cette prison n’a pas de pareil dans la sous-région, c’est
un ouvrage qui respecte toute la dignité de l’homme. Pour le Garde des Sceaux,
tout le confort et les commodités y sont réunis pour un séjour carcéral dans
les normes. «Cet ouvrage nous permet de nous arrimer aux standards
internationaux en matière de détention », a-t-il relevé, avant de
poursuivre que des cellules font en sorte que le détenu n’a pas l’impression de
subir une torture pendant son séjour carcéral. Mais que la prison devienne
simplement un lieu de méditation pour lui permettre de corriger ses erreurs et
de se préparer à sa réinsertion.
Pour le directeur national de l’Administration pénitentiaire
et de l’éducation surveillée (Dnapes), la création de ce centre va contribuer
largement à désengorger la MCA de Bamako. Dans un premier temps, les condamnés
de Bamako seront transférés à Kéniéroba et avec le temps certains prisonniers
provisoires aussi. Il sera demandé aux juges d’effectuer le déplacement pour
venir vers les détenus pour leur jugement car il y aura toutes les commodités,
a assuré Ibrahima Tounkara.
Selon le premier responsable de la Dnapes, la construction
des infrastructures n’est pas toujours la solution à la surpopulation carcérale.
Tant qu’il y a un disfonctionnement au sein de l’appareil judiciaire, a-t-il
relevé, naturellement il y aura toujours la surpopulation carcérale.
Pour cela,
a-t-il dit, un effort doit être fait et c’est dans ce cadre que l’État est en
train de procéder à la relecture du code de procédure pénal, pour faire en
sorte que nous puissions supprimer définitivement les cours d’assises. Et
celles-ci vont être remplacées par des chambres criminelles au niveau de chaque
tribunal de grande instance. Cela, afin de contribuer à faire bouger très vite
les dossiers et à renverser la tendance pour faire en sorte que désormais on
ait plus de condamnés que de détenus provisoires.
Mariétou KOITE
Le Parc des expositions de Bamako vibre depuis mardi 11 novembre au rythme de la première édition du Salon international de la défense et de la sécurité (BAMEX’25). Cette deuxième journée, ce mercredi 12 novembre, a confirmé l’intérêt croissant des visiteurs pour cet événement inédi.
La Conférence Épiscopale du Mali (CEM) a annoncé, dans un communiqué daté du 11 novembre 2025, l’annulation du 54ᵉ pèlerinage national de Kita, qui devait se tenir cette année.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, l’Etat-major général des armées a livré le bilan des opérations menées hier lundi 10 novembre dans le secteur de Soribougou où des terroristes ont été neutralisés, une base démantelée et des moyens roulants interceptés.
Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a effectué, le vendredi 31 octobre, une visite de courtoisie au sein de deux familles de la diaspora malienne qui ont demandé à être rapatriées au Mali..
«Essenci nana, essenci nana». En français, «le carburant est arrivé». C’est sous des acclamations empreintes de liesse populaire que les autorités régionales ont réservé un accueil particulièrement chaleureux au convoi de 17 citernes de carburant arrivé hier aux environs de 11h35 à S.
Son usine de production de détergent en poudre, située dans la zone aéroportuaire, a une capacité de production de 70.000 tonnes par an. Elle emploie 170 travailleurs permanents.