
Les experts estiment
que d’ici 2050, plus de 900 millions de personnes, soit une personne
sur 10, souffrira d’une atteinte auditive
invalidante.
Pour Dr Djibril Samaké, médecin spécialiste en ORL et chirurgien
cervico-facial au Centre de santé de référence (Csref) de la Commune V a
confirmé la fréquence de la maladie. Chaque mois, son service enregistre 4 à 5
cas de surdité profonde. Le médecin explique que c’est une diminution de
l’audition dont les causes dépendent de l’âge, mais aussi de la partie de
l’oreille qui est atteinte. Elle peut être
génétique ou acquise.
Les causes d’atteinte de l’oreille externe moyenne sont les bouchons de
cérumen (glande sécrétant une matière onctueuse), les infections (les otites),
les corps étrangers dans l’oreille et les tumeurs de l’organe de l’ouïe.
Celles de l’oreille interne sont
essentiellement la surdité de perception qui est souvent génétique ou
environnementale (l’exposition au bruit de façon chronique ou accidentelle plus
précisément pour les personnes travaillant dans
des environnements bruyants ou lors d’une explosion).
Les causes peuvent
être également infectieuses comme la méningite, la jaunisse, le paludisme, les
infections prénatales, néonatales, périnatales ou post-natales. Les infections
à toxoplasmose ou à cytomégalovirus chez la maman qui peuvent entrainer des fœtopathies (maladie au niveau du fœtus).
Mais aussi des causes toxiques avec l’utilisation de certains médicaments chez
la maman. Le toubib précise aussi qu’il y a des surdités liées à l’âge, car à
partir de 65 ans l’oreille commence à vieillir.
Comment reconnaît-on cette
surdité ? Selon Dr Samaké, c’est à partir de certains signes. D’abord
chez l’enfant, celui-ci déjà dans le ventre de sa mère entend le bruit
environnant. à partir de 2 à 3 mois, il
commence à faire certains bruits et doit sursauter quand il entend un bruit.
«Cela témoigne d’une bonne audition», précise t-il.
Cependant, le cas contraire
doit alerter les parents c’est-à-dire la non réaction au bruit et le retard de
langage. à partir d’un certain âge, un enfant qui fait augmenter le volume de
la télévision (parce qu’il n’as pas un
seuil égal aux autres) ou un enfant qui a des difficultés scolaires
surtout à la dictée. D’autres signes chez l’enfant sont également des alertes
comme le fait qu’il est très calme ou très agressif. Contrairement à l’enfant,
l’adulte pourra plus aisément dire ses plaintes.
Selon le médecin ORL, il existe différents types de surdité :
celles de transmission qui concernent
les surdités de l’oreille externe et de l’oreille moyenne, les surdités de
perception ou neurosensorielle qui concernent l’oreille interne, les voix
auditives et le cerveau et les surdités mixtes.
Mais il peut exister chez l’enfant
une surdité prélinguale, péri linguale ou post linguale. Selon le degré,
c’est soit une diminution légère, modérée, sévère ou profonde. Parmi ces
surdités, il souligne que c’est la surdité profonde de l’enfant qui est la plus
dangereuse parce qu’elle s’oppose à l’acquisition spontanée du langage
La prévention chez l’enfant passe
par le respect des visites prénatales par la mère. Il recommande
d’utiliser de façon judicieuse les médicaments toxiques et d’éviter
l’exposition prolongée. Dr Samaké conseille aux professionnels qui travaillent
dans les mines ou centrales thermiques de
porter des dispositifs antibruit. Il faut aussi des visites périodiques
ou une visite d’embauche préalable et éviter la consanguinité, dépister
et diagnostiquer et traiter toutes les maladies de l’oreille. Le spécialiste
conseille aux jeunes d’éviter les écouteurs et les kits à mains libres.
Le traitement dépend de la cause. Il consiste à rétablir une audition normale si possible. Il peut être médical ou chirurgical. Parmi les moyens chirurgicaux, il y a l’implant cochléaire (chez l’enfant), la réhabilitation prothétique, les prothèses conventionnelles ou contour d’oreille. Si ces traitements ne sont pas possibles, Dr Samaké indique que l’enfant doit être inséré dans un endroit (école) socioprofessionnel et avoir des séances d’orthophonistes pour la prise en charge psychique. Il insistera surtout sur l’accompagnement de ces personnes.
Fatoumata NAPHO
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