
Le document, examiné par les participants, révèle beaucoup d’insuffisances en matière de gouvernance du secteur minier
Les membres du comité ont analysé le rapport provisoire Itie 2021 afin d’y apporter des observations pertinentes pour sa validation. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le chef de ce département, Amadou Keïta, en présence du secrétaire permanent de l’Itie-Mali, Samou Sidibé.
Selon le ministre, la production de ce rapport dans le courant du second semestre 2023 permettra de prendre une avancée considérable sur le délai de production des rapports Itie et sera un gage d’obtention de précieux points supplémentaires dans le cadre de la notation pour la validation du Mali. Amadou Keïta a invité les parties prenantes à prendre toutes les dispositions nécessaires pour fournir les données manquantes dans les meilleurs délais pour que ce document soit de qualité afin de répondre aux exigences de la norme Itie et aux recommandations des rapports antérieurs.
Il a rappelé que l’Itie constitue un gage de transparence et de redevabilité pour une gestion saine des revenus générés par le secteur extractif. Le ministre a souligné que notre pays doit se soumettre une nouvelle fois aux processus de validation sur la norme Itie-2019 à partir du 1er octobre prochain. Selon lui, notre pays aura l’obligation de faire des améliorations sur les 19 mesures correctives issues de la dernière validation sous peine de suspension. Il a exhorté les membres du comité à concentrer tous les efforts sur la réalisation des activités inscrites dans le plan de mise en œuvre des mesures correctives.
Pour sa part, le secrétaire permanent de l’Itie-Mali rappellera que courant 2022, notre pays avait été validé avec un score assez faible de 65,5 sur 100 et avec 19 mesures correctives. Ce rapport de 2021, a précisé Samou Sidibé, constitue une base pour la nouvelle validation qui doit commencer en octobre prochain. Il a fait savoir que ce rapport provisoire a été élaboré par un administrateur indépendant qui est un cabinet tunisien.
Le document révèle beaucoup d’insuffisances en matière de gouvernance du secteur minier, notamment sur la qualité et la fiabilité des données et autres aspects tels que la production. «Nous allons mettre en œuvre aujourd’hui cette session pour pouvoir remédier à toutes ces insuffisances pour qu’on puisse apporter les corrections nécessaires», a-t-il affirmé.
Faut-il rappeler que le Mali a adhéré volontairement à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) pour promouvoir la transparence et la redevabilité dans la gestion des revenus tirés du secteur extractif.
Aminata DIARRA
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