L’objectif est de contribuer au programme d’amélioration des services de l’eau dans 21 centres du périmètre de la Somapep-SA
Présidée par le secrétaire général du ministère de l’Énergie et
de l’Eau, Djoouro Bocoum, l’activité a enregistré la présence du directeur
général de la Somapep-SA, Idrissa Sadou Diallo, du représentant des partenaires
techniques et financiers, Mamadou Landouré, des maires des localités
bénéficiaires du projet dont celui de Kaladougou (Dioila), Yacouba Dowelé
Marico.
Ce projet,
qui bénéficie de l’appui du Royaume des Pays-Bas, a pour objectif de contribuer
au programme d’amélioration des services de l’eau dans 21 centres du périmètre
de la Somapep-SA. Aussi, vise-t-il la réhabilitation des ouvrages existants et
la réalisation des nouveaux ouvrages de productions (forages, prise d’eau de
surface et station de traitement d’eau potable), de stockage et de distribution
pour répondre à la demande en eau des populations à l’horizon 2030.
Au cours
de cette session, il était question de présenter le projet dans son ensemble
et, plus spécifiquement, les deux premiers livrables issus des études, à savoir
le rapport de démarrage et celui relatif au diagnostic sur les 21 systèmes
d’addiction d’eau potable (AEP) des 21 localités. Il s’agissait également de
faire le point sur les premiers résultats issus du diagnostic de terrain,
d’identifier les éventuels défis et définir les prochaines étapes.
Djoouro
Bocoum a rappelé que dans le cadre de ce projet, le gouvernement malien, à
travers la Somapep-SA, a sollicité l’appui du Programme Develop to Build (D2B)
du ministère du Commerce extérieur et du Développement de la coopération des
Pays-Bas pour la réalisation d’études de faisabilité de 21 centres secondaires
d’AFP. Cette mission a été confiée au bureau d’études Studi International par
le biais d’un contrat d’une valeur estimée à environ 590,209 millions de Fcfa.
Les centres concernés, a-t-il détaillé, sont repartis entre 21 communes des
Régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Bougouni, Koutiala et Dioïla.
Pour sa
part, le directeur général de la Somapep-SA soulignera le rôle de sa société
qui est d’approvisionner la population en eau potable. Une mission d’autant
plus cruciale que les études menées par les experts ont prouvé que 80% des
maladies qui atteignent l’homme sont liées à la consommation de l’eau impropre
ou sale. «De ce fait, les populations bénéficieront de ce projet en termes de
réduction de maladies pour leur bien-être», a déclaré Idrissa Sabé Diallo.
Et au maire de la Commune rurale de Kaladougou, Yacouba Dowelé Marico, de témoigner : «L’approvisionnement en eau au fleuve par les riverains crée des soucis de santé publique dans les zones rurales.» Au nom de ses collègues des collectivités bénéficiaires du projet, l’édile s’est dit convaincu que les études seront menées à bon port et la mobilisation des ressources pour des fonds dans le cadre de la réalisation des travaux sera effectuée.
Aminata DIARRA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.