L’Essor : Quels commentaires vous inspire le
bilan de la sélection malienne ?
Ismaël Touré : On peut dire que le bilan est négatif. En six rencontres, l’équipe a concédé cinq défaites et n’a enregistré qu’une seule victoire. C’est un bilan négatif et il n’y a pas d’autres mots pour le dire, mais nous allons apprendre de ces défaites. Chacun de nous, les entraîneurs, la direction technique et les joueuses, tout le monde doit se remettre en cause et faire son autocritique. Nous avons encore du chemin à parcourir et il faut travailler davantage sur beaucoup de plans pour que nos équipes puissent rivaliser avec l’élite africaine.
L’Essor : Selon vous, qu’est-ce qui a marché
et qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Ismaël Touré : J’ai noté un seul point
positif : c’est le fait que la sélection a montré qu’elle est en progrès.
Visiblement, la participation des filles au Challenge Trophy qui s’est disputé à
Bamako quelques semaines avant le Championnat d’Afrique, leur a été bénéfique.
Cette compétition a permis au groupe d’améliorer le niveau de son
handball. Pour le reste, je pense
sincèrement que nous sommes passés à côté du sujet sur tous les plans : physique,
technique et tactique. Physiquement, l’équipe était hors-course.
La preuve, lors de la première rencontre, une joueuse a demandé à sortir, après
seulement cinq minutes de jeu. On doit beaucoup travailler sur le plan physique
et effectuer des visites médicales, avant la participation de nos sélections
nationales aux compétitions internationales. Sur le plan technique, il n’y a
que deux à trois joueuses qui ont le niveau, toutes les autres ont étalé des
lacunes en Tunisie. Enfin, sur le plan tactique, les entraîneurs doivent
beaucoup travailler sur le jeu collectif et l’esprit de groupe. Au Mali, on
constate que la plupart des entraîneurs manquent de rigueur à ce niveau.
L’Essor : Que pensez-vous du niveau du
handball africain ?
Ismaël Touré : Sincèrement, le niveau du
handball africain s’est beaucoup amélioré. Parmi les équipes qui étaient en
lice pour cette 30è édition du Championnat d’Afrique des nations, certaines
avaient participé à la Coupe du monde dans la catégorie des cadettes. Parmi les
pays émergents, on peut citer la Guinée qui fait partie aujourd’hui des quatre
premiers du continent. L’Algérie, l’Égypte, la Tunisie et bien entendu l’Angola
sont au sommet depuis quelques années, bref, les choses commencent à bouger en
Afrique et c’est tant mieux.
Interview réalisée par
Boubacar THIERO
Battue lors de la 2è journée des éliminatoires de la CAN (Maroc 2025) au Mozambique (2-1), la Guinée-Bissau ambitionne de se relancer dans la course à la qualification. Les Djurtus (surnom de joueurs de la Guinée-Bissau), sont à Bamako depuis mardi pour disputer cet après-midi, au stade du 2.
Les équipes qualifiées pour la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique et de la Coupe de la Confédération connaissent désormais leurs adversaires respectifs. En Champion’s legaue, le représentant malien, le Djoliba croisera le fer avec Pyramids d’Égypte, l’Espérance sport.
Le Mali abritera, du 15 au 16 novembre, la 1ère édition des Championnats de taekwondo qui mettront aux prises les combattants de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso et leurs homologues de la Fédération de Russie..
Les Militaires et les Kayesiennes ont terminé la saison en beauté, en remportant, dimanche dernier, les deux trophées de Dame coupe face, respectivement au Mamahira de Kati et au Centre omnisports de Lafiabougou.
La 2è journée des éliminatoires de la Coupe du Mali s’est disputée, le mercredi 25 septembre au Palais des sports Salamatou Maïga. Quatre rencontres étaient au programme dont le choc tant attendu entre les équipes féminines du Sigui de Kayes et de l’AS Police..
Le coup d’envoi de la Coupe du Mali de handball a été donné, mardi 23 septembre et douze équipes (six formations masculines et féminines) sont en lice pour la conquête du trophée de Dame coupe. La grande finale est prévue le dimanche 29 septembre..