La maladie hémorroïdaire, communément appelée
hémorroïde ou «coco», en langue bamanan, est très fréquente. On estime que la
prévalence générale des hémorroïdes dans la population globale est de 4,4%.
Les
hémorroïdes jouent un rôle dans la continence anale, c’est-à-dire que c’est grâce
à elles que l’anus reste fermé tant qu’il n’est pas sollicité pour la défécation.
Les hémorroïdes deviennent pathologiques quand elles s’accompagnent de symptômes.
Selon le médecin généraliste à l’hôpital
Gabriel Touré, Dr Ousmane Touré, les hémorroïdes sont des veines dilatées qui
se forment dans l’anus ou le rectum.
Il est normal que les veines de la région
anale se gonflent légèrement au moment de la défécation. Mais contrairement aux
veines normales, les hémorroïdes restent dilatées en permanence. On distingue
des hémorroïdes internes et les hémorroïdes externes.
Il indique que les hémorroïdes internes,
situées en haut du canal anal, sont sensibles à la pression des gaz et des
selles. Elles ne sont généralement pas douloureuses, même lorsqu’elles sont
dilatées. Les hémorroïdes externes sont situées sous la peau de
l’anus, qui est très sensible à la douleur.
D’après le médecin, les hémorroïdes sont
provoquées par une pression constante ou répétée sur les veines rectales ou
anales. La pression est généralement due à des efforts de défécation intenses
et prolongés. La maladie se manifeste par des démangeaisons, l’irritation,
les saignements pendant ou après les selles.
Dr Touré précise que ces
signes constituent le trio de symptômes habituels des hémorroïdes.
Tout de même, il dit que d’autres symptômes plus rares peuvent également y être
associés comme les démangeaisons, brûlures et douleurs au niveau de la région
anale.
Le médecin alerte sur le fait que la maladie peut
se compliquer et entraîner des
saignements. «S’ils sont abondants et répétés, ils peuvent entraîner une anémie»,
souligne-t-il. Mais la véritable complication, selon le toubib, est
l’étranglement des hémorroïdes à l’anus, source de douleurs vives et durables,
notamment si un caillot se forme (thrombose hémorroïdaire).
Comme facteurs de risque, il citera la sédentarité,
le surpoids et l’obésité. Mais aussi la consommation d’alcool et de plats épicés,
la pratique de certains sports et de certaines activités qui contraignent à
soulever des objets lourds.
Les hommes et les femmes ont autant de risques de
souffrir des hémorroïdes. Les femmes s’en plaignent peut-être moins et sont
peut-être moins souvent opérées, ce qui donnerait l’impression d’une plus
grande fréquence masculine.
Le traitement repose sur un régime alimentaire adapté et la prise de laxatifs. Un régime riche en fibres peut s’avérer efficace, ainsi que des émollients fécaux. Dr Touré dit que dans certains cas, une procédure médicale pour retirer l’hémorroïde peut être nécessaire afin de soulager la douleur.
Fatoumata NAPHO
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