
Au regard de toutes ces situations criminelles, les populations de Gao, la plus grande ville du nord du pays, sont sorties massivement hier pour réclamer le départ des forces françaises notamment Barkhane et Takuba de Gao et Ansongo. Cette manifestation avait pour objectifs de rendre hommage à nos vaillants soldats tombés à la suite de l’attaque terroriste perpétrée contre le camp des forces de défense et de sécurité à Tessit et réclamer le départ des forces françaises de Gao et Ansongo. Elle est partie du rond point des Martyrs pour rallier le gouvernorat.
Les manifestants scandaient des slogans hostiles : «à bas Barkhane, à bas les terroristes», «Barkhane dégage, Takuba dégage», «Aucune force étrangère ne fera du Mali son butin». Le porte-parole des manifestants, Abdoul Karim Samba, dénonce le retard pris par Barkhane pour quitter la base militaire de l’aéroport de Gao, l’insécurité notamment sur la route Gao-Sevaré, devenue l’une des routes les plus dangereuses comme l’attestent les récentes attaques qui ont conduit à l’incendie d’une vingtaine de camions. Les marcheurs ont déclaré aussi que la force Barkhane appuie les terroristes à Ménaka, Ansongo et Gao et ont dénoncé leur implication dans les attaques terroristes dans la région des trois frontières (notamment à Tessit, Région de Gao).
Les manifestants entendent organiser une série de marches contre la présence de Barkhane dans les villes d’Ansongo et Gao et dénoncent l’attitude de cette force qui apparaît comme un soutien des terroristes au Mali. Ils ont demandé à la Minusma de ne pas servir de refuge aux éléments de Barkhane au Mali. Ils invitent les autorités à porter plainte contre les autorités françaises pour complicité dans l’attaque meurtrière de Tessit et toutes autres agressions meurtrières contre les populations et les FAMa.
Ils exigent des autorités la clarification des missions des contingents étrangers et à défaut leur départ immédiat. Les manifestants déclarent donner un délai de 72 heures à Barkhane pour quitter les villes de Gao et d’Ansongo à compter d’hier. Passé ce délai, ils interdiront la circulation de toutes les forces étrangères à Gao et sur les axes routiers : Gao-Ansongo, Gao-Bourem et Gao-Wabaria.
Le directeur de cabinet du gouverneur de Gao, Agaly Ag Inamoud Yattara a soutenu que la marche des forces vives de Gao était légitime. Il a promis que la déclaration sera remise à qui de droit.
Dans la même journée, un présumé terroriste a été interpellé par les forces de sécurité devant le gouvernorat.
Abdourhamane Touré
Amap-Gao
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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