
La mairie et la protection civile procèdent à une distribution d’eau pour soulager les habitants
La Commune urbaine de Gao couvre une superficie de 38,5 km2 et comptait 114.444 âmes en 2018. Aujourd’hui, la circonscription compte 139.790 habitants, selon le dernier recensement réalisé en 2025. Ces statistiques partagées par la direction régionale de la planification, de la statistique, de l’aménagement du territoire et de la population de Gao ne prennent pas en compte les personnes déplacées. De prime abord, on constate une croissance démographique qui impacterait l’approvisionnement en eau potable. L’eau potable est en train de devenir une denrée rare parce que les familles achètent désormais des sachets d’eau au marché.
La commune est-elle en train de vivre une pénurie d’eau ? En tout cas la menace plane si l’on en juge par les explications des spécialistes du secteur de l’eau. Il est bon de préciser que la gestion et l’investissement dans le secteur de l’eau relèvent de la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep) et de la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep). La Commune urbaine de Gao est alimentée en eau potable par ces deux sociétés qui disposent globalement dans la circonscription de 14 forages et 2 châteaux, notamment un château métallique de 300 m3 et un second en béton de 500 m3. En plus, il y a une bassine de 8 m3 qui refoule l’eau vers les deux châteaux. Les profondeurs des 14 forages varient entre 50 m à 70 m.
Or, il est établi par les spécialistes que le besoin pressant d’eau de la ville de Gao résulte d’une insuffisance de la quantité de l’eau qui arrive dans les châteaux. C’est pourquoi, l’eau de robinet ne coule pas suffisamment ou même pas dans les familles qui habitent dans les quartiers périphériques. À la direction régionale de l’hydraulique de Gao, Oumar Sow explique que son service est chargé de la mise en œuvre de la Politique nationale de l’eau, notamment de l’alimentation en eau potable et du suivi des sources d’eau ainsi que de l’appui-conseil des acteurs qui évoluent dans le secteur de l’eau.
Il a aussi rappelé que dans l’urgence, son service, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a réalisé plus de 28 forages dans la région dont 5 points d’eau pour la Commune urbaine de Gao. Et de dire que le rôle de la Somagep et la Somapep est d’appuyer la prise en charge correcte de l’approvisionnement en eau potable de la ville de Gao à travers les 14 forages qui, selon le directeur régional, ont montré leurs insuffisances. Pour lui, cela s’explique par la démographie galopante de la ville.
«Les 14 points d’eau ne peuvent pas satisfaire la demande en eau. À Gao, l’eau contient du fer et du manganèse donc il faut la traiter pour la rendre potable. Face à la menace d’une pénurie, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) préconise le projet de station d’eau de surface (fleuve Niger) au niveau de Wabaaria. Les études ont été faites, mais il reste à trouver le financement dudit projet, a souligné Oumar Sow. Pour lui, les investissements sont nécessaires pour un approvisionnement correct en eau potable de la ville.
Quant au directeur régional de la Somagep à Gao, Anni Cissé, il estime que sa structure est confrontée à plusieurs problèmes qui datent de la crise de 2012. Il s’agit de 400 millions de Fcfa de factures impayées et des branchements illicites, entre autres. Faut-il rappeler que très souvent en période de chaleur, notamment en mars où la canicule est le plus souvent étouffante, le maire de la Commune urbaine de Gao, Boubacar Dacka Traoré, et la direction régionale de la protection civile procèdent à une distribution d’eau pour soulager les habitants de Gao. On n’est pas encore en mars, mais déjà la menace d’une pénurie d’eau se préciser.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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