
Pour ceux qui ont une idée de la topographie de la grande salle de rédaction de L’Essor, la place de «DSO» est au fond à gauche. Non loin du poste téléviseur dont il décidait souvent des programmes à suivre. «Tonton DSO» était tout simplement l’ami de tout le monde, principalement des jeunes journalistes et des stagiaires de la rédaction. Il leur proposait souvent des sujets de reportage ou les aidait à peaufiner les angles d’attaque de leurs enquêtes ou reportages. «DSO», c’est aussi des interminables débats sur l’actualité. Certainement une déformation professionnelle du journaliste passionné qu’il était. Cette expérience, toute la rédaction en profitait à travers les nombreuses anecdotes qu’il racontait à chaque conversation.
Ses débats enrichissants, son humour, ses petites taquineries donnaient une ambiance unique à la salle de la rédaction. Il ne manquait pas d’anecdotes à raconter, de son expérience dans la presse et la vie tout simplement. Cette école, des générations de jeunes journalistes à L’Essor s’y sont abreuvées. Aussi, il faut retenir sa passion non démentie pour le journalisme. Cette ferveur qui le poussait à venir chaque jour, pianoter ses idées sur son ordinateur, bien qu’il eût fait valoir ses droits à la retraite. Mais il avait aussi l’humilité journalistique et n’hésitait pas à demander l’avis du plus jeune stagiaire sur le thème de sa chronique «Ce que j’en pense».
Sa disparition est une grande perte pour la rédaction du Quotidien national. Il manquera sans doute aux plus jeunes journalistes qu’il savait tant rassurer, mettre en confiance et aider à voir plus clair dans la pratique du métier. Les évocations des événements de notre pays que les jeunes générations n’ont pas connues avaient des airs de cours d’histoire. Faisant souvent le parallèle entre les époques des présidents Modibo Keïta, Moussa Traoré et l’époque actuelle.
Sa chronique du mercredi «Ce que j’en pense» touchait tous les sujets : l’histoire, l’environnement, les questions de gouvernance, les questions politiques. De ses textes ressortait un foisonnement d’idées, de propositions, de réflexions avec comme seule ligne directrice faire des propositions pour le rayonnement du pays. En effet, la mise en valeur de l’histoire du Mali lui était chevillée au corps. Les propositions qu’il faisait dans sa chronique du mercredi 31 mai dernier illustrent parfaitement cette vocation. «N’est-il pas temps de réaliser l’Institut universitaire Kurunkan Fuga ou l’Université Kurunka Fuga ? », s’interrogeait-il dans cette chronique titrée «Les dates sont magiques». Il enchainait ensuite en appelant de ses vœux la création des universités «Askia Mohamed» de Gao, «Sankoré» de Tombouctou, «Cheickna Hammaoualah» de Nioro et «Medine» de Kayes par le savoir-faire des architectes maliens.
Ces quelques lignes résument nettement cette ferveur qui l’animait. Voir le Mali surfer sur sa riche histoire et ses valeurs culturelles pour faire face aux défis actuels. Et c’est cette flamme qu’il s’évertuait sans doute à transmettre aux plus jeunes journalistes qui le côtoyaient au quotidien dans la rédaction. Il montrait le cap à suivre. La si célèbre phrase de l’écrivain Amadou Hampathé Ba vient encore une fois de confirmer la clairvoyance du sage de Bandiagara. Le départ de «Tonton DSO» est bien comparable à la fermeture d’une bibliothèque pour les jeunes journalistes de L’Essor.
Mohamed TOURE
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