« Cette décision vise à magnifier la grande mobilisation, inédite et historique des millions de Maliens de l'intérieur, de la diaspora, ainsi que des amis du Mali, pour dénoncer les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la Cedeao et de l'Uemoa contre le Mali », a détaillé un communiqué du gouvernement.
Et le gouvernement de rappeler les conditions dans lesquelles les organisations régionales avaient pris des sanctions contre le Mali le 09 Janvier 2022. « Le peuple malien a été injustement sanctionné par ces organisations régionales, pour avoir fait le choix légitime, conformément aux recommandations des Assises Nationales de la Refondation, de mener des réformes politiques et institutionnelles décisives avant d'organiser des élections et ce afin d'asseoir une stabilité durable », note le communiqué.
Ainsi, la commémoration de la Journée de la Souveraineté retrouvée sera mise à profit pour plusieurs activités. Les objectifs qui seront recherchés dans la célébration de cette date symbolique seront de renforcer notamment le sentiment patriotique, célébrer le drapeau national, emblème de la patrie.
Il s’agira aussi de saluer le courage, la détermination et la résilience des Maliens, de renforcer la conscience d'appartenance à la Nation malienne et réaffirmer l'attachement à la souveraineté, explique le communiqué.
Par la même occasion, le gouvernement a appelé tous les Maliens, de l'intérieur comme ceux établis à l'extérieur « à rester mobilisés pour la Refondation du Mali et à donner toute la solennité requise à la commémoration de Journée nationale de la Souveraineté retrouvée ».
Mohamed TOURE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.