
Responsables de médias, journalistes et autres communicateurs ont pris part à la rencontre
En ces temps lourds de défis pour notre pays,
l’information et la communication sont essentielles pour amener les populations
à prendre conscience des enjeux et œuvrer collectivement à la préservation de
la mère patrie. D’où l’idée du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta,
de remobiliser, par l’entremise du département
en charge de la Communication, les professionnels de l’information afin
d’amplifier les messages de paix et de résilience, et mettre en échec les
complots ourdis contre notre pays.
Cette volonté du chef de l’État a connu un début
de concrétisation avec la rencontre que le ministre de la Communication, de l’Économie
numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyene a eu,
hier à l’École de maintien de la paix Alioune Blondine Bèye, avec le monde de
la presse. Pour la circonstance, il s’était fait accompagner par son collègue
en charge de la Refondation, Ibrahim Ikassa Maïga et le président de la Haute
autorité de la communication (Hac), Gaoussou Coulibaly.
La stratégie de communication souhaitée, se
veut «hautement patriotique». Il est attendu des hommes de médias qu’ils
donnent plus d’échos aux appels au patriotisme, à la résilience et à la cohésion
sociale. Ils doivent aussi s’ériger en rempart contre la campagne de désinformation
déployée à l’encontre du Mali par le biais de médias étrangers et motiver, par
leurs voix et plumes, nos forces engagées sur les théâtres d’opérations. En
sommes, pour résumer le ministre chargé de la Communication, il s’agit
d’améliorer ce que les journalistes maliens font au quotidien en termes de
communication sur ce conflit imposé à leur pays.
«Nous vous lisons, nous vous écoutons tous les
jours et savons que vous faites toujours des efforts. Mais nous vous demandons
de faire plus dans ces trois points : développer le patriotisme, motiver
les forces de défense et de sécurité, développer la résilience au sein des
populations, contrer la campagne hostile contre le Mali», a exhorté le ministre
Alhamdou Ag Ilyene. Et à son collègue Ibrahim Ikassa Maïga de rappeler que le
Mali est en guerre, une «guerre multidimensionnelle qui nous touche au plus
profond de notre existence».
Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, c’est une guerre de
communication face à laquelle «nous demandons à vous, hommes de médias,
d’opposer une communication adaptée aux circonstances pour que nous puissions
sauver notre pays». Le président de la Haute autorité de la
communication a indiqué qu’il est demandé aux journalistes, en temps de crise,
un «jugement à priori», c’est-à-dire se demander quel peut être l’impact de
telle ou telle information.
Loin d’être des injonctions, ces orientations
sont dictées par le contexte marqué par l’acharnement dont le Mali fait
l’objet. La France pratique une activité intense sur les réseaux sociaux et
dans ses médias pour conquérir les cœurs et les esprits dans le but de déstabiliser
la Transition.
Les journalistes, par les voix des responsables des faîtières, ont apprécié la démarche du gouvernement et assuré qu’ils sont déjà pleinement engagés à jouer leur partition dans la défense de la partie. À l’unisson, les intervenants ont rappelé en substance que l’on est citoyen d’abord avant d’être journaliste.
Le ministre Alhamdou Ag Ilyene a promis de s’impliquer pour que la presse malienne soit dans les conditions d’accomplir pleinement sa mission.
Issa DEMBELE
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