
Il faut garder les pieds sur terre, éviter de
s’enflammer et, surtout, se dire que le football n’est pas une science exacte
et que chaque match a ses vérités. De même, il faut se rassurer, sans jouer à
se faire peur, que Nouadhibou FC n’est pas présent au 2è tour des préliminaires
de la Ligue des champions d’Afrique par hasard et mérite d’être respecté, comme
toutes les autres équipes en lice pour une place dans le Top 16 continental.
Cela écrit, quel Malien, supporter ou pas du Réal, peut aujourd’hui s’empêcher
de rêver de la phase de poules de la lucrative Champion’s league, au moment où
les Scorpions s’apprêtent à affronter les Mauritaniens de Nouadhibou FC, après
l’exploit MAJUSCULE de l’équipe, dimanche dernier contre les Camerounais de
Coton sport, dominés 2-0 devant leur public ?
Personne n’attendait les
champions du Mali à pareille fête qui ont réalisé l’un des plus beaux exploits
de l’histoire du club et qui sont désormais bien placés pour devenir les
premiers footballeurs maliens à participer à la phase de poules de la Ligue des
champions d’Afrique.
Depuis la création de la nouvelle formule de
la prestigieuse compétition en 1997, aucun club malien n’a réussi à se hisser
en phase de poules et l’attente dure depuis plus d’un quart de siècle (26 ans
pour être précis). L’espoir renaît avec le Réal et sans surcoter les Scorpions
ou minimiser la valeur de Nouadhibou FC, il faut admettre que le rêve est
permis. Cela, pour au moins trois raisons.
Primo : les Réalistes sont sur une
pente ascendante depuis deux ans et peuvent s’appuyer sur l’expérience
accumulée pendant cette période sur la scène continentale.
Secundo : l’équipe
coachée par Nouhoum Diané est en grande confiance, après l’exploit réalisé
contre Coton sport qui fait partie du gratin du football depuis quelques années
(les Contonculteurs camerounais ont atteint la finale de la Ligue des champions
en 2018) et tertio, l’adversaire des Scorpions n’a aucune référence sur
l’échiquier africain. Autre facteur qui milite pour le Réal et qui mérite
d’être souligné, c’est le fait que le match retour contre les Mauritaniens se
déroulera à Bamako au stade du 26 Mars.
Même si les protégés de Nouhoum Diané
se sont montrés poussifs ces derniers temps à chaque fois qu’ils évoluent devant
leur public, disputer le match retour est toujours un avantage qui peut faire
pencher la balance. Le Réal a donc des atouts indéniables pour ne pas dire, une
occasion inouïe de devenir le premier club malien à disputer la phase de poules
de la Ligue des champions et les pensionnaires du Complexe Kadialy Diawara ne
pourront évoquer aucune excuse en cas d’échec.
Mais si les Scorpions sont favoris de la
double confrontation avec Nouadhibou FC et ont théoriquement toutes les cartes
en main pour se qualifier, l’équipe devra se rappeler qu’avant elle, deux
autres formations se sont retrouvées dans la même situation et ont
lamentablement échoué, alors que tout le monde les voyait déjà en phase de
poules.
La première fois, c’était en 1999 avec le Djoliba qui, après avoir
perdu 2-1 au Maroc face au Raja Casablanca, a refait son retard au retour, en
s’imposant sur le même score de 2-1 pour ensuite laisser filer la qualification
dans la séance des tirs au but, remportée 7-6 par les Marocains. Trois ans plus
tard (2012), le Stade malien sera encore plus proche de la qualification face
aux Égyptiens d’Al-Ahly.
Courts vainqueurs 1-0 au stade Modibo Keïta lors de la
manche aller, les Blancs vont entamer le deuxième acte de la plus belle des
manières, en menant au score sur le terrain des champions d’Égypte, avant de
concéder trois buts dans le dernier quart d’heure et s’incliner 3-1.
Djolibistes et Stadistes ont donc été, chacun, tout proches de la qualification
mais il leur a manqué ce petit quelque chose qui fait souvent la différence.
Aujourd’hui, on peut dire que les contextes ont changé et la mésaventure vécue
par le Djoliba et le Stade malien, il y a plus d’une décennie, peut et doit
servir de leçon pour le Réal.
Dès à présent, le milieu de terrain Ibourahima
Sidibé et ses coéquipiers doivent se concentrer sur le sujet et préparer les
deux matches contre Nouadhibou FC avec le plus grand sérieux. Ce n’est pas
tout, le jour «J», l’équipe doit être à 200%, tant sur le plan physique que
mental, éviter tout éventuel trou d’air et commettre le moins d’erreurs
possibles. D’aucuns diront que c’est trop demander aux protégés de Nouhoum
Diané, mais dans les compétitions de haut niveau, tous les détails ont leur
importance et rien ne doit être négligé.
Les supporters, les dirigeants, la Fédération
malienne de football (Femafoot), le ministère en charge de la Jeunesse et des
Sports, tout le monde doit se mobiliser autour du Réal et aider l’équipe à
franchir ce cap qui fuit les clubs maliens depuis la création de la Ligue des champions
en 1997. Le rôle de la direction du club sera crucial pour la suite des
événements.
Jusque-là, le président Me Famakan Dembélé et son équipe se sont
employés à jouer leur partition et ne ménagent ni leur temps ni leur énergie,
pour mettre les moyens à la disposition des joueurs et du staff technique. Non
seulement l’équipe dirigeante du club a recruté beaucoup de nouveaux joueurs
pour renforcer l’effectif, mais elle a également convaincu les cadres qui
constituent le noyau du groupe du technicien Nouhoum Diané à rester.
Après deux
ans passés ensemble, la mayonnaise a pris corps, les automatismes se sont créés
et l’équipe est devenue plus performante. L’équipe dirigeante a également eu le
bon réflexe de prolonger l’entraîneur Nouhoum Diané, un technicien qui a dirigé
plusieurs clubs locaux et des sélections nationales et qui peut se prévaloir
d’une certaine expérience, notamment à l’échelle continentale.
Tout semble donc
réuni pour voir le Réal écrire une nouvelle page de l’histoire du football
national et il ne reste plus qu’à espérer que du côté du Complexe sportif
Kadialy Diawara, toutes les dispositions seront prises pour protéger les
joueurs et les mettre à l’abri de toute crise venue d’ailleurs.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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