
Ce complexe impérial fait partie des sites les plus visités au monde
Par précaution, les organisateurs ont annulé la visite du site de la Grande Muraille. Il faut reconnaître que la renommée de ces deux sites et bien d’autres ont traversé les frontières de la Chine et suscitent un engouement jamais démenti auprès des visiteurs aussi bien nationaux qu’étrangers. Toute l’année durant, ces sites ne désemplissent pas de visiteurs. Chaque visiteur veut avoir le privilège et l’honneur de se faire conter l’histoire de ces lieux chargés d’histoires multiséculaires.
Ainsi la vingtaine de participants a pu apprécier la beauté, la spiritualité et l’authenticité du complexe architectural du Temple du Ciel qui a défié le temps à travers les âges. Fondé dans la première moitié du XVe siècle, le temple du Ciel forme un ensemble majestueux de bâtiments dédiés au culte, situés dans des jardins et entourés de pinèdes historiques. Bâti sur une superficie de 273 hectares, son agencement global, comme celui de chaque édifice, symbolise la relation entre le ciel et la terre – le monde humain et le monde divin – essence de la cosmogonie chinoise, ainsi que le rôle particulier des empereurs dans cette relation.
Situé au sud de la Cité interdite, Yongnei Dajie, le site originel de l’Autel du ciel et de la terre a été achevé en même temps que la première soit en 1420, à la dix-huitième année du règne Ming de l’empereur Yongle. Dans la neuvième année du règne de l’empereur Jiajing (1530), il fut décidé d’offrir des sacrifices distincts à la terre et au ciel ; pour les sacrifices dédiés spécifiquement au ciel, on construisit donc l’Autel du tertre circulaire au sud de la salle principale. Et c’est ainsi que l’Autel du ciel et de la terre fut renommé Temple du ciel lors de la treizième année du règne de l’empereur Jiajing (1534). Le Temple du ciel a été aménagé sous sa forme actuelle en 1749, après avoir été reconstruit par les empereurs Qing Qianlong et Guangxu.
Le Temple du ciel est un alignement axial entre l’Autel du tertre circulaire à ciel ouvert au sud, et la Voûte impériale du ciel à toit conique qui le jouxte immédiatement au nord. Cet axe est relié par une voie sacrée surélevée à la Salle des prières pour l’abondance des moissons, située plus au nord, qui est de forme circulaire, haute de trois étages et pourvue d’un toit conique. C’est en ces lieux que les empereurs des dynasties Ming et Qing, en tant qu’intermédiaires entre l’humanité et le royaume céleste, offraient des sacrifices au ciel et priaient pour l’obtention de moissons exceptionnelles.
À l’ouest se trouve la Salle de l’abstinence où l’empereur jeûnait avant de procéder au sacrifice. L’ensemble est entouré d’une enceinte à double muraille plantée de pins. Entre les murs intérieur et extérieur, à l’ouest, se trouvent la salle d’Administration de la divine musique et le bâtiment qui servait d’étable des animaux sacrificiels. 92 bâtiments anciens de 600 pièces, sont regroupés au sein du complexe. C’est le bâtiment sacrificiel impérial le plus achevé existant en Chine, et du plus grand complexe existant au monde pour l’offrande de sacrifices au ciel. Le Temple du ciel est un chef d’œuvre d’architecture et d’art paysager, qui reflète en motifs simples et graphiques une cosmogonie dont le rôle fut extrêmement important dans l’évolution d’une des grandes civilisations du monde.
Pendant plus de deux mille ans, la Chine a vécu sous le règne d’une succession de dynasties féodales dont la légitimité est symbolisée par la conception et le plan du Temple du ciel. En 1961, le Temple du ciel a été inscrit par le Conseil d’État de la République populaire de Chine dans le premier groupe des Sites sous protection prioritaire. Par ailleurs, la Grande Muraille de Chine, classée au patrimoine de l’Unesco depuis 1987, fait partie des sept merveilles du monde. Elle reste incontestablement l’une des plus belles et des plus impressionnantes constructions sur notre planète. Tel un gigantesque dragon, la Grande Muraille domine déserts, vallées, montagnes et plateaux.
Elle s’étend sur presque 9.000 kilomètres, d’Est en Ouest. Construite il y a environ 2000 ans, certaines parties sont aujourd’hui en ruines ou ont carrément disparu mais la Grande Muraille de Chine continue néanmoins d’attirer chaque année des milliers de touristes venus des quatre coins du globe grâce à sa grandeur architecturale et aux légendes qui l’entourent.
Servant dans un premier temps de fortification aux états de Yan, Zhao et Qin, la Grande Muraille a subi plusieurs extensions et réparations au fil des années. Notre pays pourrait songer à réhabiliter ce qui reste du Tata de Sikasso et identifier formellement tout le parcours de cette fortification construite par les rois du Kénédougou pour se protéger contre les envahisseurs. Ce site et d’autres du patrimoine culturel immatériel malien pourraient compléter les carnets d’adresses des tours opérateurs qui valorisent les destinations touristiques.
Envoyé spécial
Moriba COULIBALY
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