
Le rônier, scientifiquement appelé «borassus
aethiopum» et «sébé» en Bamanankan, ou encore sentinelle de la savane, est un
palmier qui comprend 9 espèces répertoriées dans plusieurs pays du Sahara dont
le nôtre. Quant au balanite, communément appelé «Zèguènè» en Bamanankan, il est
aussi un fruit sauvage appelé scientifiquement «balanites à egyptica», ou
encore dattier du désert ou dattier sauvage. C’est une plante tropicale de la
famille des zygophyllacées, très cultivée et appréciée dans plusieurs Régions
d’Afrique du Sahel, particulièrement le Tchad, le Sénégal, le Niger et le Mali.
Parlant du balanites, la promotrice de «Zèguènè
So» Fatoumata Keïta, diplômée en transformation agro-alimentaire, explique que
celui produit chez nous vient généralement de la Région de Mopti. Disposant
d’une unité de production située à Kati-koko plateau, elle transforme les
fruits de cette plante en jus, sirops, confitures, savon, en granulés et
accessoires. «Tous les produits de «Zèguènè Sô» sont artisanaux et locaux et
sont faits à la main et sans produits chimiques. «Notre conservant est le
citron qui leurs permettent de faire six mois, voire une année sans perdre sa
nature bio», révèle la patronne de l’entreprise «zèguènè Sô».
Selon elle, malgré ses richesses en vitamines (A, C, E) et en protéines, glucides, fibres ; les gens ont tendance à négliger les fruits et les feuilles de cette plante qui soigne plusieurs maladies dont la constipation. Elle contient du laxatif naturel et est aussi un antibiotique très efficace. C’est également, ajoute-t-elle, un remède contre le ballonnement, les faiblesses sexuelles, les règles douloureuses, les troubles digestifs, antidiabétiques.
Les produits «Zèguènè Sô» se trouvent dans
certains supermarchés de Bamako et de Kati, sur les réseaux sociaux et sont
aussi exportés. «Leurs prix varient de 500 à 3.000F cfa», indique Fatoumata Kéita,
ajoutant que son entreprise, créée en 2020, a fait l’année dernière une
production de plus de 2 millions de bouteilles. Pour elle, le balanite est un
trésor en entier.
Installée dans le Centre régional de recherche agronomique (CRRA) à l’Institut d’économie rural (IER) de Sotuba, l’Unité de transformation des fruits (Utraf) «yanko» est connue pour la qualité de ces productions. Elle a été créée en décembre 1998 par une ingénieure technologue en industrie alimentaire. Cette unité transforme beaucoup de fruits locaux tel que le rônier en sirops, nectars, jus et confitures. Yaya Coulibaly est le responsable qualité de l’ Utraf. Il explique que la transformation du rônier permet de le conserver durant toute l’année. En termes de production, l’entreprise peut produire selon son responsable une tonne de rônier par an.
DE L’ARTISANAL AU SEMI-INDUSTRIEL- Les
produits de «yanko» sont distribués sur les marchés de la capitale et dans
certaines localités du pays. Ils sont vendus également en ligne notamment sur
WhatsApp et Tik Tok. Les principaux clients sont les alimentations, les
supermarchés, les restaurants et les hôtels. Selon le premier responsable de
l’Unité, les bouteilles de nectars de 33 cl sont cédées à 300 Fcfa et les
bidons de 90 cl de sirops à 1.500 Fcfa. Yaya Coulibaly affirme que les nectars à
base du rônier sont appréciés et commencent à devenir un produit phare. Tout
comme le balanite, le rônier a aussi des vertus connues comme la provitamine A
et des oligoéléments qui lui confèrent la propriété de lutter contre la fièvre
jaune, explique Yaya Coulibaly. Et de faire savoir que l’Utraf envisage de
passer de l’artisanal au semi-industriel afin de percer beaucoup plus sur le
marché sous-régional.
L’entreprise veut aussi accroître sa capacité de production
et renforcer son personnel afin de valoriser les fruits locaux et de créer des
emploies.
Dr Diko Sow Cissé est nutritionniste à la
direction générale de la santé et de l’hygiène publique. Elle révèle que le
fruit du rônier se compose de plusieurs vitamines, notamment la vitamine A qui
renforce le système immunitaire, et très bon pour la vision et la peau. Il
contient, dit-elle, aussi de la vitamine C qui donne de l’énergie et du calcium
qui renforce les os. Se prononçant sur les vertus, notre Toubib souligne que le
rônier a comme vertu d’éradiquer les cellules cancéreuses. De ce fait, il est
utilisé pour ses qualités nutritives.
Quant au balanite, la nutritionniste précisera qu’il est composé de plusieurs éléments du point de vue chimique, comme la protéine, la fibre, le calcium, le potassium et les 8 acides essentiels. En plus de ces avantages, son huile est employée pour soigner les problèmes cutanés et ses tiges permettent de nettoyer les dents favorisant l’hygiène dentaire. La spécialiste confie que les grand-mères l’utilisaient aussi pour stimuler la production de lait chez les femmes allaitantes.
Dr Dicko conclue que le rônier et le balanite sont des fruits sauvages qui doivent être cultivés et préservés, car ils contiennent beaucoup de vitamines et peuvent palier la carence nutritionnelle.
Fatoumata Traoré
Rédaction Lessor
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.