L'écart en faveur du président sortant, après le premier tour, s'est avéré impossible à combler pour son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu. Les résultats du 14 mai n'ont guère évolué dimanche dernier et Recep Tayyip Erdogan maintient une avance d'environ 2,5 millions de voix et arrive en tête dans plus de 50 provinces sur 82. Toute chose qui lui a permis d'obtenir 52 % contre près de 48 % à son adversaire, selon les premiers résultats officiels.
Le taux de participation d'environ 85 % sur le plan national. « Nous avons ouvert les portes du siècle turc… Personne ne peut regarder notre nation de haut », a déclaré le président Erdogan fraîchement réélu pour un troisième mandat de 4 ans. Il a désormais les mains libres pour gouverner jusqu'en 2028. Et pour remporter de nouvelles élections. « Demain, c'est 2024. Êtes-vous prêts à remporter les élections locales à Istanbul ? », a lancé le président dimanche soir à ses militants.
Dès l'annonce de cette victoire, la classe politique internationale a adressé une vague de félicitation au chef de l'État de la Türkiye. Notamment le président américain Joe Biden, Vladimir Poutine de la Russie en passant Emmanuel Macron de la France ont tous félicité sur leur compte Twitter.
Sur le continent africain, plusieurs chefs d'État ont également salué la victoire du président turc.
«Cette victoire est le témoignage de l'adhésion populaire du peuple de Türkiye aux idéaux politiques du président Erdogan, qui incarne une lueur d’espoir pour un monde juste et multipolaire», a tweeté le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Aboubacar TRAORE
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