Dans son
travail sur la série d’images, il tente d’expliquer la place et le rôle de ces
dernières dans notre société. L’exposition qui a pris fin le 8 octobre dernier
a eu un grand succès auprès du public de Londres, la capitale de l’Angleterre.
Quant à la 6è édition des Rencontres
photographiques de Rabat, au Maroc, elle porte sur le thème : «De la
Résilience». John Kalapo y expose des photos et vidéos. Le photographe malien
tente de capturer la notion de «résilience» à travers son objectif, dans un
monde marqué par les tumultes du début XXIè siècle, tels que les conflits,
crises politiques, bouleversement climatiques, catastrophes naturelles,
migrations forcées, crises sanitaires, notamment la pandémie de la Covid-19.
Cette rencontre, organisée par l’Association marocaine d’art photographique,
continue jusqu’au 2 novembre prochain.
Enfin à Montpelier, s’est ouverte mercredi
dernier l’exposition internationale de la photographie africaine dans le cadre
de la Biennale-Euro-Afrique. Parmi les artistes, il y a deux Maliens, John
Kalapo et Fatoumaba Diabaté. Les artistes venant de divers pays explorent le
thème de «L’adversité».
Parallèlement à cette grande exposition
collective, nos deux compatriotes sont invités à occuper l’espace culturel
africain de façon éphémère, une grande rue de la ville Montpelier avec une série de portraits des «Grands noms
de la photographie africaine». Une sorte d’hommage aux Rencontres africaines de
la photographie de Bamako qui a révélé la plupart des photographes de notre
continent. Pour ces organisateurs, la capitale malienne demeure la place forte
de la photographie à l’échelle internationale.
Avant ces deux expositions, John Kalapo était
dans une autre manifestation dans la même ville qui faisait le lien entre la
photo et la solidarité. Appelé : «Solid’Art Montpellier 2023», ce salon
représentait la rencontre entre la culture et la solidarité. Ce rendez-vous
artistique, qui s’est tenue durant la dernière semaine du mois de septembre, a
été mis en place afin d’apporter un soutien financier à l’Association secours
populaire. Tout au long du salon, ce sont des centaines d’œuvres à découvrir,
accompagnées d’une myriade d’artistes et de passionnés avec qui échanger.
Pour John Kalapo, l’art c’est la façon dont tu
vois la réalité qui t’entoure dans la société, les objets, les éléments de la
nature, le paysage, n’importe quoi. Cela peut être beau ou non dans ton regard.
De même, ce que voit l’artiste n’est pas tout à fait le même que ce que voit le
citoyen lambda. L’art contemporain rassemble les pratiques et les
réalisations esthétiques qui véhiculent des idées ou des concepts qui
transgressent les frontières entre l’art et ce qui, traditionnellement, n’était
pas considéré comme de l’art.
John Kalapo a travaillé sur le projet des archives de la photographie malienne pour la conservation, la numérisation et l’archivage de l’héritage de célèbres photographes africains comme Malick Sidibé, Abderrahmane Sakaly, Tijane Sitou, Adama Kouyaté, Mamadou Cissé et Félix Diallo. Aujourd’hui, il effectue des voyages de reportage photos de plusieurs ONG. Il travaille également pour des sociétés telles que Safran-France, la Société Jumbo-Mali, Sama Transport Mali/Côte d’ivoire, Eagles EYE. Il est sollicité par des agences de presse comme : AFP, EPA, GETTY, et Reuters.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.
