
Les commerçants espèrent voir les clients affluer ces deux derniers jours
Les élèves reprennent le lundi 2 octobre le
chemin de l’école aussi dans la capitale des rails. Pour la rentrée scolaire
2023-2024, les parents, dont les portefeuilles sont pressurés par une
conjoncture à nulle autre pareille, sont sous pression. Ils se démènent comme
de beaux diables pour habiller de neuf leur progéniture, mais surtout pour acquérir
les fournitures scolaires dont les prix prennent l’ascenseur à l’occasion de
chaque rentrée scolaire dans notre pays. Mais cette année à Kayes, le problème
semble plutôt la difficile situation financière que le coût des fournitures.
Pour s’en rendre compte, il suffit de faire le
tour du marché de fournitures. Ce n’est pas la grande affluence au Grand marché
de Kayes où certains commerçants expliquent pourtant que les prix n’ont pas
pris l’ascenseur. Certains clients abondent dans le même sens. «Nous pouvons
dire à une semaine de la rentrée scolaire que cette année, il n’y aura pas de
hausse de prix. J’ai payé un carton de cahiers à 35.000 Fcfa l’année dernière
chez mes fournisseurs. Cette année, je viens d’en acheter à 25.000 Fcfa»,
explique Mama Kébé, commerçant grossiste au Grand marché de Kayes.
Malgré cette sensible réduction, le grossiste
estime que le marché reste timide. Pour lui, il est clair que les clients ne se
bousculent pas en tout cas pas encore à ses portillons. L’année dernière à la même
période, j’avais déjà écoulé le double de mes ventes actuelles. Il espère voir
les clients affluer ces deux derniers jours, notamment ceux qui attendent la
dernière minute ou le jour-J pour faire leurs achats.
Kadidiatou Coulibaly, une commerçante détaillante,
trouve que les prix sont abordables. «Depuis l’année dernière, je voulais
m’engager dans ce commerce, mais avec la hausse des prix, j’y ai renoncé. Cette
fois-ci, je trouve que les prix sont accessibles à la bourse des Maliens
moyens. J’ai payé un carton d’ardoises à 4.000 Fcfa dont la revente peux
m’apporter au moins 2.000 Fcfa comme bénéfice», déclare la commerçante détaillante
de Kamankolé, une localité située dans la périphérie de Kayes.
Les parents d’élèves ont une autre analyse de
la situation. Ceux-ci estiment que les prix des fournitures scolaires ne sont
abordables. Fatoumata Doumbia, une femme âgée d’une quarantaine d’années, était
venue accompagner son enfant pour payer les fournitures de ce dernier. «J’ai
acheté un paquet de cahiers à 1.500 Fcfa alors que je l’avais à 1.250 Fcfa
depuis trois ans maintenant », déplore-t-elle, indiquant clairement que
les prix des sacs d’écoliers et du matériel de géométrie connaissent une flambée.
«Je préfère attendre que le marché se stabilise d’abord avant de les acheter»,
explique Fatoumata Doumbia. Pour ce qui concerne les cahiers, elle reconnaît
qu’il y a urgence à ce niveau parce qu’on ne peut débuter l’année scolaire sans
les cahiers. Et d’attribuer la hausse des prix aux spéculateurs.
Pour certains clients, il y a une pratique
bien connue de chez nous. Quand le prix d’un produit augmente une fois, cela
restera toujours. «L’année dernière, j’ai payé un paquet de cahiers à 1.200
Fcfa, mais cette année, on le cède à 1.500 Fcfa. Un parent d’élève qui a requis
l’anonymat en appelle à l’implication des autorités pour mettre fin à des
augmentations sauvages et non justifiées.
«Les produits qui proviennent du Sénégal sont de bonne qualité et coûtent chers. Nos prix sont donc fixés en fonction de la provenance et de la qualité. Les fournitures importées de Dakar sont plus chères que celles de Bamako du fait de la qualité, mais aussi du coût des transports», fait savoir Malick Traoré, un autre grossiste au grand marché de Kayes.
Moussa Mamoutou DEMBÉLÉ
Amap-Kayes
Rédaction Lessor
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.