
Les choses se compliquent le jour de son accouchement, qui a lieu à
domicile. À la suite de plusieurs jours en travail, Fatima subit une fistule
obstétricale qui la rend incontinente. La jeune femme dégage une odeur d’urine
permanente et elle sera marginalisée par la famille, et la communauté et avec
un enfant mort-né. Ce film présente une situation, qui malheureusement, n’est
pas exceptionnelle. Mamie présentera cette production demain samedi au Musée
national, lors du lancement de cette 1ère édition du Festival international de
films de femmes de Bamako (Fiffem).
En effet, cette jeune native de Bamako, coordinatrice du Festival
international de films de femmes du Mali est en même temps réalisatrice et
actrice de cinéma. Deux fois diplômée d’études supérieures : Licence
professionnelle en Hôtellerie et tourisme à l’Institut universitaire de gestion
de Bamako, en 2013 et un Master 1 en droit privé, spécialisée dans la carrière
judiciaire en 2014. Elle ne se sentait pas épanouie.
C’est seulement en 2018, qu’elle est rattrapée par le virus du cinéma, sa
véritable passion. Cela n’est pas étonnant de la part d’une petite fille de la
célèbre Fatoumata Coulibaly dite FC, qui est actrice et réalisatrice dans de
nombreux films maliens, sénégalais et burkinabé.
Elle réalise son tout premier film d’école avec la cellule KINO-Bamako, après
une formation accélérée. Puis Mamie subie une série de formations lors de
résidences d’écriture et d’études de
cinéma. Sa soif et son amour pour le cinéma l’emmènent très souvent à chercher
à se former et à acquérir du savoir n’ont cessés de grandir. Ce qui la pousse à
aller au Sénégal en 2020, pour poursuivre des études dans les domaines de la
réalisation et la production à Up court du programme Cinekap au près d’Oumar
Sall.
Puis à Kourtrajmé, le collectif de
Ladji Ly, célèbre cinéaste Franco-malien, Nourou Sarr du Sénégal et Toumani
Sangaré, le réalisateur malien à Dakar au Sénégal. Elle a eu la chance d’être
parmi les 20 jeunes producteurs qui ont bénéficié d’un stage de la Francophonie
dans le cadre du financement AWA de l’Union européenne qui eu lieu au Burkina
Faso en 2022.
De 2018 à 2023, elle réalise successivement : le court métrage «À la frontière de l’inexploré» en 2023 lors de l’école Kourtrajme à Dakar. En 2022, elle fait la voix-in en bambara (doublages) de Mali Twist, un film de Robert et une production d’AGAT film à Dakar. 2021- formatrice «100 Heures Chrono» pour réaliser un court-métrage à Dakar avec Ecrica Pomerance. «Tunka» ou immigration, court métrage qui a obtenu le grand prix du festival Férèba au Mali (2019) et «Drôle de famille», un court métrage- comique (2018) furent les premiers galops d’essaie de la jeune Tapa Kéïta dite Mamie.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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