
Les
inondations ne causent pas que des dégâts matériels ou des pertes en vies
humaines. Elles sont également à l’origine de nombreuses maladies. Le
sous-directeur chargé de l’hygiène publique à la direction générale de la santé
et de l’hygiène publique (DGSHP), Moussa Ag Hamma, met en lumière les
conséquences sanitaires de cette catastrophe naturelle.
«Quand il y a une inondation, explique notre interlocuteur, l’eau consommée par la population peut être infectée. Cela pourrait avoir pour conséquence l’apparition de plusieurs maladies dont la plus redoutée est le choléra». Pour le sous-directeur chargé de l’hygiène publique à la DGSHP, cette pathologie contagieuse est souvent contractée à la suite de la consommation d’eau contaminée par des matières fécales ou des aliments souillés.
Le spécialiste en hygiène publique souligne que la propagation peut être extrêmement rapide si elle n’est pas traitée. Et s’il n’y a pas une prise en charge précoce, prévient-il, le patient peut mourir. Et Moussa Ag Hamma de préciser que la dernière apparition du choléra au Mali date de 2021. Il a été vite circonscrit, assure-t-il, après avoir fait 5 morts parmi les 13 cas enregistrés à Labezzanga dans le district sanitaire d’Ansongo dans la Région de Gao. Autres maladies qui peuvent découler des inondations, a-t-il cité, sont la dysenterie, le paludisme et le traumatisme à cause du stress causé par les dégâts enregistrés. L’agent de la DGSHP explique que l’effondrement des bâtiments peut causer des blessures qui, lorsqu’elles ne sont pas traitées correctement, peuvent être infectées.
Pour faire
face aux éventuels catastrophes, le ministère dispose de dispositifs de
prévention et de prise en charge de ces maladies. En effet, il y a en
permanence un stock de médicaments, d’intrants en désinfectants et d’autres
produits positionnés au niveau de différents districts sanitaires. «Dans les
situations d’inondations, on veille beaucoup plus sur certaines régions à
risque d’inondation comme celle de Gao», fait-il savoir, d’ajoutant qu’il y a
également une vigilance accrue dans cette région.
Moussa Ag Hamma témoigne que la direction
régionale de la Cité des Askia, a déjà actualisé son plan régional par rapport
à la prévention contre le choléra. Dès le début des inondations, a-t-il
indiqué, des activités de sensibilisation et de désinfection des latrines ont
été menées au niveau des écoles qui accueillent les sinistrés. Ces derniers ont
reçu des kits de traitement d’eau. Le sous-directeur en charge de l’hygiène
publique indique que dans les zones où on peut rencontrer des cas de choléra,
le niveau de la surveillance épidémiologique a été rehaussé et les différents
stocks qui existaient ont été renfloués pour faire face à d’éventuels cas.
Parlant des comportements utiles à adopter après les inondations, le
spécialiste en hygiène publique conseille aux personnes vivant dans les zones inondées
de privilégier l’eau salubre sûre. «Lorsque les gens n’ont pas accès à l’eau
potable, ils doivent traiter l’eau qui est disponible avant de la consommer»,
informe notre interlocuteur. Il a fait savoir que l’utilisation de l’eau de
Javel est très efficace dans le traitement de l’eau.
Une autre méthode consiste
à faire bouillir l’eau avant de la consommer. «Lors du traitement, l’eau doit
être aussi limpide parce qu’il y a des cas où les gens n’ont accès qu’à l’eau
trouble. Dans ce cas, renchérit-il, avant de se servir des désinfectants, il
est conseillé d’utiliser d’abord des produits destinés à décanter l’eau pour la
rendre limpide», explique Moussa Ag Hamma.
Le sous-directeur chargé de l’hygiène publique à la DGSHP conseille également de bien désinfecter les aliments qui ont été en contact avec l’eau d’inondation. S’ajoute à ces mesures de prévention contre la maladie, l’utilisation des produits répulsifs et de moustiquaires imprégnées contre les piqures des moustiques. Le spécialiste conseille également d’éviter de marcher pieds nus dans les eaux inondées ou stagnantes qui peuvent provoquer des infections cutanées.
Mohamed DIAWARA
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