Dans la matinée d’hier, le mot d’ordre avait été suivi par les enseignants
Heureusement, les négociations ont abouti à un accord et le mot d’ordre de grève a été suspendu. Un procès-verbal de conciliation en date du 23 avril explique que les parties ont trouvé un accord sur le rétablissement immédiat et effectif de toutes les primes suspendues des enseignants mis à disposition (il s’agit de primes que les services d’accueil doivent verser à ces enseignants des écoles de la rive gauche).
Les syndicalistes exigeaient le départ sans délai du billeteur de l’Académie d’enseignement de Bamako rive gauche à qui ils reprochent d’avoir du mépris pour le personnel enseignant relevant de sa circonscription. Ils réclamaient essentiellement le rétablissement immédiat et effectif des primes suspendues des enseignants mis à disposition.
Dans la matinée d’hier, le mot d’ordre avait été globalement suivi par les enseignants. Au Lycée Askia Mohamed (LAM), enseignants et élèves brillaient par leur absence. Seuls quelques élèves de 11è année en série Sciences sociales (SS) suivaient des cours privés sous la férule de leur professeur d’économie.
Le secrétaire général du comité local du Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (Sypesco), Aldiouma Dama, fondait beaucoup d’espoir sur les négociations tout comme le proviseur par intérim du LAM, Aboubacar Issa Sanogo. Pour ce dernier, un débrayage en ce moment perturbe la préparation de l’examen du Baccalauréat, prévu dans deux mois.
Au Groupe scolaire Mamadou Konaté, le coordonnateur expliquait que les élèves étaient présents mais sans pouvoir suivre les cours. Abdramane Diallo soulignait que ce débrayage n’impactera pas les élèves parce qu’une bonne partie du programme a été exécutée.
L’Académie d’enseignement de Bamako Rive gauche avait fait le tour des établissements et dressé des rapports. Le directeur adjoint de cette académie, Sidi Alamine Amadou, avait annoncé que son service avait rencontré, au gouvernorat de Bamako, les syndicats et l’administration scolaire pour trouver une issue heureuse.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.