La volonté des autorités des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES), Confédération AES, de ratisser large dans le domaine de la coopération est une réalité manifeste parce qu’au-delà de la coopération politique, sécuritaire et économique, entre autres, les chefs d’État des trois pays membres ont impulsé une collaboration sanitaire. À cet égard, les ministres chargés de la Santé du Mali, du Burkina et du Niger ont engagé des actions dans le secteur de la Santé pour donner une nouvelle dimension à ce domaine de coopération.
Ces trois pays entendent désormais inscrire globalement leur coopération sanitaire dans la vision des présidents de la Confédération AES, notamment assurer une meilleure pour couverture pour les citoyens des États du Sahel (ceux de la Confédération en particulier).
C’est ainsi que depuis juin dernier, les trois pays (Mali, Burkina Faso, Niger), ont décidé de jeter les bases d’une politique commune, en termes de surveillance épidémiologique, de lutte contre les endémies majeures, mais aussi d'approvisionnement en médicaments, de campagnes de vaccination, ou encore coordination de l’offre de soins. Dans ce cadre, les ministres de la Santé de la Confédération AES avaient tenu le 4 juin dernier à Niamey au Niger, une première réunion sur la perspective de la mise en place d’une «Organisation confédérale de la santé». Une ambition claire qui entend d’être concrétisée.
L’initiative vise à bâtir un système de santé unifié et solidaire qui permettra d’améliorer la santé des populations par l’harmonisation des politiques, le partage des ressources et la coordination des efforts sanitaires. Lors de cette réunion, la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré avait indiqué que cette organisation sera un outil puissant d’intégration des stratégies et un cadre de mobilisation des ressources financières au nom de la Confédération AES.
En attendant sa mise en œuvre effective, la ministre Assa Badiallo Touré avait insisté sur l’urgence de l’harmonisation des interventions en matière de soins, de surveillance, de vaccination et d’approvisionnement en médicaments dans le but d'améliorer l'accès aux soins et aux médicaments dans l'espace confédéral. Autrement dit, une façon de dire la nécessité de s’inscrire dans la même vision progressiste portée par nos chefs d’État.
Par ailleurs, la cheffe du département en charge de la Santé au avait salué la forte mobilisation autour de cette rencontre avec ses pairs. Ce qui, selon elle, illustre un engagement collectif pour améliorer la santé des populations dans l'espace confédéral. En amont de cette rencontre, les experts avaient élaboré le 2 juin dernier, une feuille de route pour la mise en place de cette organisation, en identifiant les domaines prioritaires et mais aussi les mécanismes de coordination entre les trois pays.
La réunion, qui était présidée par le Mali, a permis de proposer plusieurs recommandations telles que le renforcement et l’harmonisation des interventions de surveillance épidémiologique dans la Confédération AES, l’harmonisation des politiques et stratégies en matière de vaccination à travers notamment la mise en place d’une carte de vaccination unique de la Confédération des États du Sahel et des registres.
Y compris le renforcement de la production et la gestion des données statistiques ainsi que la recherche dans le secteur pharmaceutique, le renforcement des plateaux techniques des hôpitaux de district frontaliers, l’harmonisation des guides de soins et médecine traditionnelle, l’orientation des évacuations sanitaires vers les pôles d’excellence de soins spécialisés dans l’espace de la Confédération AES. S’y ajoutent, l’harmonisation des textes relatifs à la gratuité des soins dans les pays de la Confédération AES, le développement et la mutualisation des assurances maladies et les mutuelles de santé dans l’espace de la Confédération AES.
Mohamed DIAWARA
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Outil essentiel de promotion et de financement des projets structurants dans les secteurs stratégiques, la BCID-AES démarrera avec un capital initial de 500 milliards de Fcfa.
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