
Selon lui, le débat géopolitique entre les grandes puissances n’est pas le problème de notre administration. Seulement, le Mali fait face à des problèmes auxquels. il faut des solutions concrètes
Des responsables du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), du Conseil national de la société civile (CNSC), de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), de la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (Cafo), du Consortium des femmes leaders pour la réussite de la Transition ainsi que du Conseil national des jeunes (CNJ-Mali) se sont entretenus, le mardi dernier à la Primature, avec le Premier ministre.
Il s’agissait pour les représentants de la crème de la société civile de réaffirmer leur engagement et soutien au gouvernement face aux sanctions infligées à notre pays. Tout au long des échanges, ils ont insisté sur la nécessité du dialogue et de l’apaisement aussi bien au plan national qu’avec la communauté internationale et les institutions de la sous-région. À cet effet, ils se sont proposés, au nom de la société civile malienne, de jouer le rôle de facilitateur.
Le président du CNSC, Bréhima Allaye Touré, a informé que sa structure prévoit de saisir le Forum de la société civile de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dans un futur prochain, afin d’instaurer le dialogue réel entre l’instance sous-régionale et le gouvernement.
De son côté, le président de la CNDH a abordé les aspects des droits de l’Homme de la crise que traverse le Mali. Aguibou Bouaré a promis de continuer avec les efforts auprès des autres acteurs pour les ramener à la raison afin que les sanctions soient levées le plus tôt possible pour le respect des droits des personnes humaines qui résident au Mali. À noter que ces organisations de la société civile ont apprécié et félicité la monté en puissance des Forces armées maliennes (FAMa) dans le cadre de la sécurisation de notre pays.
En réponse, le Premier ministre expliquera que l’objectif du gouvernement est de réformer le pays, faire avancer la lutte contre la corruption, l’impunité ainsi que le processus de réarmement physique et moral de notre armée de manière à ce que le nouveau président démocratiquement élu concentre son énergie à développer le pays. Pour lui, c’est le manque de compréhension de la réalité du Mali qui a poussé les dirigeants de la Cédéao à prendre les décisions que nos autorités ont qualifiées d’illégales et d’illégitimes. Sur ce sujet, Dr Choguel Kokalla Maïga a informé qu’un pool d’avocats a été constitué pour attaquer les décisions de la Cédéao devant les juridictions compétentes.
Le plus important, reconnaîtra-t-il, c’est que nous sommes ouverts au dialogue et l’avons attesté au représentant de l’Union africaine. Ajoutant que la demande des organisations de la société civile d’être ouvertes au dialogue, est juste. «Et nous sommes sur cette voie. Deux comités de haut niveau politique et technique ont étés installés. Cela, pour discuter des aspects politiques et du chronogramme », a informé le Premier ministre.
Les autorités maliennes ont d’ailleurs demandé à la Cédéao de venir les rencontrer, a-t-il ajouté, avant de rappeler que toute la Transition ne doit pas être ramenée aux élections. Mieux, Dr Choguel Kokalla Maïga a donné l’assurance au monde entier que notre gouvernement n’est pas dans un bras de fer avec un partenaire. «Nous ne sommes pas dans l’escalade», a-t-il clarifié.
Selon lui, tout le discours du gouvernement est d’appeler au dialogue, mais « personne ne peut nous intimider». Parce que, a-t-il dit, en réalité, il s’agit de «nous intimider pour nous amener à reculer». Par ailleurs, le chef du gouvernement a déclaré que le débat géopolitique entre les grandes puissances n’est pas notre problème.
«Nous avons des problèmes concrets auxquels il faut des solutions concrètes… On n’est pas dans la métaphysique ou la théorie », a-t-il rappelé. Et d’insister que notre pays n’est pas en conflit avec ses partenaires, mais c’est un principe d’éviter toute gestion par procuration.
Appréciant les prouesses enregistrées par les FAMa, le chef du gouvernement a révélé que notre pays est en train de construire des bases militaires sur le territoire national pour mieux faire face à la crise sécuritaire.
Oumar DIAKITE
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