
Cette manifestation permet de remplir un espace important dans la chaîne de professionnalisation du cinéma entamé depuis un certain temps
Le cinéma est en fête à Bamako. En effet, dans le cadre de la 1ère édition du Festival de films de femme (Fiffem), plusieurs projections de courts et longs métrages, des documentaires et des fictions du Mali et d’ailleurs sont au programme dans les salles du Palais de la culture Amadou Hamapté Ba, du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) et sur les places publiques de Sabalibougou et de Doumanzana.
La cérémonie
d’ouverture de l’évènement a eu lieu samedi dernier au Palais de la culture
Amadou Hamapté Ba, en présence de nombreux professionnels venus du Burkina, de
la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et de la Tunisie.
Bédari Yacouba Hamani, directeur du Festival international
du film sur les droits de l’Homme (Fifidho), a dit sa joie d’être à Bamako.
«Au-delà du cinéma, je reviens sur une terre de fierté, où mes frères du Mali
sont en train de montrer à la face du monde que nous pouvons recouvrir toute
notre indépendance et notre souveraineté», a-t-il déclaré. Pour lui, le cinéma
africain et particulièrement celui des pays de l’Alliance des États du Sahel
(AES) doit jouer sa partition dans l’émergence de cet espace politique qui est
désormais une réalité.
Le thème retenu cette année est : «Femmes et 7è art : enjeux
et défis». Ce choix n’est pas fortuit, explique la directrice et initiatrice du
Fiffem, Mme Moulidy Diarra. «Notre idée est de promouvoir à moyen terme
l’indépendance économique de la femme à travers la valorisation des métiers
artistiques et culturels au Mali», a-t-elle précisé. Plusieurs activités de formation sont prévues
lors de cette présente édition comme le
cadrage et la réalisation. Des séances de formation ont démarré depuis le jeudi
dernier. Le clou de ce festival sera sans doute la «Nuit de l’AES» qui aura
lieu le mardi 3 septembre au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba.
Il s’agira, pour les cinéastes, de célébrer l’avènement de cet espace politique, économique, social et bien sûr cinématographique. La directrice du Fiffem a tenu à saluer et remercier l’équipe d’organisation et tous les autres partenaires qui ont contribué à la réussite de cette édition.
Au nom du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, le directeur général du CNCM, Fousseyni Maïga, dira que ce festival vient à point nommé. Car, a-t-il renchéri, il permet de remplir un espace important dans la chaîne de la professionnalisation du cinéma entamé depuis un certain temps. Fousseyni Maïga a assuré que le département, à travers le CNCM, ne ménagera aucun effort pour que ce festival continue de prendre une part importante dans l’essor du cinéma malien et africain.
Youssouf DOUMBIA
Un artiste plasticien à la une : ainsi peut on dire du parrain de l’année de la culture pour ce mois de juillet. Pur produit de l'Institut national des arts (INA) de Bamako, Boubacar Doumbia est à l’initiative géniale de la création d’une entreprise d'artisanat à Pélengana (Commune ru.
L’année 2024 a été marquée par le 30è anniversaire de la société. Et malgré une légère baisse des recettes, le résultat net est satisfaisant et reste dans la fourchette des trois dernières années.
«Bini Bana», littéralement on n’échoue plus. Pour le jeune réalisateur, Zaidou Coulibaly, ce long-métrage de 90 minutes est à la lisière du documentaire et de la fiction. Le cinéaste a rencontré la presse, mardi dernier à la Maison des jeunes, pour annoncer la sortie officielle de ce fi.
Ces journées proposeront des projections de films emblématiques, une exposition des photos et trophées retraçant sa carrière ainsi que des conférences-débats. Un monument sera bientôt érigé à Bamako avec la statue du cinéaste.
Le réalisateur et ancien ministre Cheick Oumar Sissoko propose avant tout de remettre notre secteur cinématographique et audiovisuel sur pied, en privilégiant la gouvernance sur différents aspects. Il suggère de fusionner les deux entités qui gèrent actuellement le cinéma (CNCM et le FAIC).
Le Bureau malin du droit d’auteur (Bumda) a choisi la veille de la fête de Tabaski, période de grandes dépenses pour les chefs de famille, pour exprimer sa solidarité à l’endroit d’une quarantaine d’artistes..