
recommandations pertinentes pour l’atteinte des objectifs trois fois 95, c’est-à-dire 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95% d’entre elles soient mises sous traitement ARV et 95 de ces personnes aient une charge virale de indectable.
Le conseil a ainsi tenu, le 7 octobre dernier, sa première session au titre de l’année 2025 à la suite de la tenue du groupe technique de suivi-évaluation régional. C’était dans la salle de conférence du gouvernorat de Mopti sous la présidence du directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra. C’était en présence du secrétaire exécutif régional du Haut conseil de lutte contre le Sida, édouard Sangaré, de la coordinatrice régionale du Réseau malien des associations de personnes vivant avec le VIH (RMAP+), Madani Diarra Mme Assétou Dagnoko, et du point Focal VIH à la direction régionale de la santé, Dr Koné Moctar.
Pour le secrétaire exécutif régional, la région dénombre aujourd’hui près de 5.000 personnes vivant avec le VIH qui prennent régulièrement leurs antirétroviraux (ARV) dans les structures de santé de 8 districts sanitaires au niveau des Régions de Mopti, Bandiagara et Douentza. Il a aussi rappelé les données du Spectrum 2024 qui estiment que 6.500 personnes sont supposées avoir le VIH. Il s’agit donc de s’engager pour réduire les nouvelles infections afin d’aller à l’objectif d’élimination de la pandémie d’ici 2030, a indiqué édouard Sangaré.
Pour Mamadou Seydou Diarra, le gouvernement accorde une attention toute particulière à la lutte contre pandémie du Sida depuis la découverte en 1985 du premier cas dans notre pays à travers la création des organes de coordination, dont le Programme national de lutte contre le Sida et le Haut conseil national de lutte contre le Sida en 2004.
Il a aussi souligné les différentes réformes engagées dans le domaine qui ont permis la création à travers le pays des centres de conseil et de dépistage volontaire, des sites de prise en charge de la transmission mère-enfant et la gratuité des tests et des ARV. Ces actions, selon lui, ont permis une diminution progressive du taux de prévalence qui est passé de 1,3% en 2006 à 0,8% en 2024 pour le niveau national et de 1,6% à 0,7% au niveau régional pour la même période et aujourd’hui 0,4%. Ce qui place Mopti dans le peloton de tête des plus faibles taux de prévalence du pays.
Au cours de la réunion, il y a une présentation du processus d’élimination du Sida et l’aperçu sur l’initiative «Mopti, région résiliente sans Sida, je m’engage», le rappel des missions assignées à la structure. Les participants ont aussi analysé le bilan 2024 et le rapport du premier semestre 2025. En 2024, les acteurs ont réalisé 2.208 causeries éducatives, distribué 475. 975 préservatifs, 415.625 gels lubrifiants. Ils ont aussi réalisé 10.364 tests de dépistage volontaire avec 480 cas positifs et 614 tests en index testing avec 38 tests positifs. Le taux des patients sous ARV en 2024 est estimé à 4.765. Il y a d’autres avancées.
À l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées en vue d’assurer une coordination multi sectorielle efficace entre tous les acteurs (État, ONG, société civile et partenaires), tout en renforçant la redevabilité et l’appropriation à tous les niveaux; l’actualisation du canevas de collecte en tenant compte des nouveaux indicateurs et la charge virale de l’ensemble des patients, entre autres.
édouard Sangaré a insisté sur l’implication des membres du conseil pour le portage de l’initiative «Mopti, région résiliente sans Sida, je m’engage», une stratégie de santé publique lancée en 2022 pour accélérer la lutte contre le VIH/Sida. Son objectif est d’atteindre les trois 95 à savoir, assurer l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH en intégrant les droits humains et l’égalité des genres.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
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