
Les travaux étaient présidés par le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé
En prélude au Forum national sur la justice au Mali, les travaux des concertations régionales ont eu lieu les 29 et 30 septembre derniers à Mopti. La salle de conférence du gouvernorat de Mopti a servi de cadre aux cérémonies d’ouverture et de clôture de cette importante rencontre qui vise à faire l’état des lieux de la justice et proposer des solutions pour l’amélioration du service public de la justice.
Les travaux présidés par le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé, ont enregistré la présence du chef de cabinet du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Bakary Soliba Coulibaly, des autorités administratives et judiciaires des régions du ressort de la Cour d’appel de Mopti. Pour rappel, la Cour d’appel de Mopti couvre les régions septentrionales de notre pays (Gao, Tombouctou, Ménaka, Kidal, Taoudéni, Bandiagara, Douentza et Mopti).
À l’ouverture des travaux, le représentant du ministre en charge de la Justice a souligné que la justice, par l’organisation de ces concertations régionales suivies du Forum national sur la justice, accepte de se remettre en cause, de s’ouvrir, d’engager un débat inclusif et constructif comme ce fut le cas, il y a 26 ans, lorsque notre pays organisait le premier Forum national sur la justice en 1999.
Les assises de 1999, à la lumière du diagnostic et de l’état des lieux de la justice à l’époque, ont abouti à des recommandations qui ont servi de socle pour la mise en place d’un système judiciaire qui a fonctionné pendant plus de deux décennies et qui a montré, à l’épreuve de la pratique, des forces et des acquis importants, mais aussi des faiblesses et des insuffisances.
Et Bakary Soliba Coulibaly de dire que le premier élément de cette faiblesse est lié au cadre programmatique, dans lequel ont été mises en œuvre la plupart des réformes du secteur, à savoir la Loi d’orientation et de programmation du secteur de la Justice, qui est arrivée à son terme le 31 décembre 2024.
L’organisation du 2è Forum national sur la justice consiste à traduire en acte concret, une instruction du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, visant à poser les jalons d’une refondation de l’État, dans tous les domaines, afin de créer les conditions pour le développement économique et social de notre pays, a-t-il souligné. Au regard des enjeux pour la société, la justice s’est retrouvée au cœur du processus pour l’émergence du Mali nouveau (Mali Kura).
Pour la simple raison que ses missions en matière de régulation des rapports sociaux, de sécurité juridique et judiciaire des transactions économiques et financières, de garantie de la protection des droits et libertés des citoyens, mais aussi de paix et de stabilité sociale, sont indispensables pour toute société qui aspire au développement, a ajouté le chef de cabinet.
«La justice, instrument d’intermédiation des rapports sociaux et gage certain de paix sociale est confrontée à des difficultés, entre autres, inadéquation des infrastructures, manque de ressources matérielles, inaccessibilité et méconnaissance du système judiciaire. C’est dans la logique de trouver des solutions à ces problèmes que se tiennent ces assises pour la transformation positive de l’institution judiciaire et l’émergence d’une nouvelle justice, moderne, plus efficace, plus accessible et respectueuse des droits et libertés des citoyens dont elle constitue le dernier recours», a expliqué le gouverneur Daouda Dembélé. Il a aussi remercié les autorités pour cette initiative qui n’a d’autre objectif que d’améliorer la qualité des services de la justice rendue au nom du peuple et pour le peuple.
Les deux jours de réflexion ont porté sur différentes thématiques, retenues; notamment les conditions de distribution de la justice; la restauration de la confiance des citoyens en la justice; les perspectives de développement du secteur; les défis de la justice pour la paix et la stabilité sociale. La gestion pénitentiaire, les droits de l’Homme et «justice et culture».
À l’issue des travaux, des recommandations ont été prises. Il s’agit notamment d’augmenter le budget du secteur de la justice de 5%, de doter les différentes juridictions de moyens roulants, de valoriser la justice transitionnelle et d’harmoniser nos textes juridiques avec ceux des pays de la Confédération des États du Sahel (Burkina Faso et Niger).
Quant au porte-parole des participants, Achimi Madougou, il a salué l’initiative et félicité les autorités régionales pour la bonne organisation de la phase régionale.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
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