
Les policiers sont déterminés à faire en sorte
que la peur change de camp dans la lutte contre l’insécurité. Ainsi, outre la
ville de Bamako, aucune localité de
l’intérieur du pays n’est épargnée. Cela vient d’être confirmé par le commissaire
de police Adama Fané et ses éléments du commissariat de police de Kati-coura
(ex 1er arrondissement de Kati). Ces limiers viennent de mettre le grappin sur
huit individus suspectés d’être impliqués dans une affaire de transport de
carburant vers une destination inconnue.
Le 6
janvier dernier, sur la base de renseignements, les limiers du commissariat en
question avaient rapidement rallié une station service de la ville garnison.
Une fois sur place, ils ont constaté la présence de deux minibus Sotrama
chargés de six cent (600) bidons de 20
litres. Les pompistes avaient déjà rempli 276
bidons de fioul avant que les
policiers ne leur ordonnent d’arrêter le service pour vérification. à la
suite de celle-ci, il a été établi que la cargaison appartenait à un certain
AD, maître coranique de son état, domicilié à Bamako.
Sur place, les agents ont interpellé les deux
chauffeurs de minibus pour les conduire dans leurs locaux afin de clarifier
cette affaire. Notamment la destination de toute cette quantité de carburant.
Les enquêteurs ont par la suite découvert que c’est un certain ZC qui a
déboursé neuf millions (9.000.000) de Fcfa pour l’achat de carburant par l’entremise d’un autre que nous désignerons
par MK. Ainsi, selon nos sources, outre
les deux chauffeurs des minibus impliqués,
le gérant de la Station service, et le (probable) propriétaire du carburant
acheté, ont tous été mis aux arrêts.
Les mêmes sources précisent que cette histoire
est truffée de zones d’ombre. D’abord, le reçu remis par le gérant portait la
mention « Gasoil » alors que les
bidons étaient remplis d’essence. En
outre, la grande inconnue demeure le ou/les destinataires du produit
inflammable. Mais surtout pour quel but.
Il appartient aux policiers
d’approfondir les enquêtes pour comprendre réellement à qui toute cette
quantité était destinée, et surtout dans quel but. Histoire de confirmer ou
d’infirmer les informations selon lesquelles le carburant serait destiné à des
groupes armés terroristes qui écument le Septentrion malien depuis des années.
En attendant, les suspects interpellés ont été mis à la disposition de la
justice.
Yaya DIAKITE
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