
Le Projet a touché plus de 13.000 bénéficiaires directs dans les Régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso
Après cinq ans d’intervention au Mali, le Projet d’appui à la filière de l’anacarde au Mali (Pafam) est arrivé à terme. Couplée à la remise officielle de «la Stratégie nationale de développement de la filière anacarde au Mali», la cérémonie organisée à cet effet a eu lieu hier dans un hôtel de la place. Elle était présidée par le secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kéléma. C’était en présence du coordinateur national du Projet, Kongo Baba.
Durant ses cinq années d’existence, le Projet accompagnait 14 cercles et 39 communes dans les Régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso. Localités, où il a touché 13.384 bénéficiaires directs, contre plus de 400.000 attributaires indirects.
Le Pafam a renforcé les compétences techniques et pratiques de 80 pépiniéristes, dont 42 femmes sur les techniques de conduite de production des plants d’anacarde. Il a soutenu la production de 441.222 plants de variétés améliorées de noix de cajou pour une superficie de 74.509 hectares réalisés. Les capacités de 1.170 membres des coopératives ont été renforcées.
Outre la capacitation de 100 femmes en techniques de transformation de la pomme d’anacarde et la construction de 23 infrastructures et équipements dans 23 communes pour un coût global d’environ 1,779 milliard de Fcfa, le Projet a mené une grande campagne de sensibilisation sur les valeurs nutritionnelles de l’anacarde à travers les radios de proximité et les visites d’échanges d’expériences.
À ces prouesses, s’ajoutent la préparation d’aliments pour enfants et adultes à base d’anacarde, l’élaboration d’une «Stratégie nationale de développement de la filière anacarde au Mali» en 2020, l’organisation de trois Journées annuelles de l’anacarde (JAA).
Auxquels acquis il faut joindre l’élaboration du «Label Mali de la Noix de Cajou», l’instauration du processus de contrôle et de certification des semences sélectionnées d’anacarde au Mali et l’appui à la création de l’interprofession anacarde du Mali.
Ce qui rend fier l’ambassadeur du Royaume d’Espagne au Mali. «Aujourd’hui, les résultats du Pafam sont visibles. 39 communes ont bénéficié de ses actions. 78 coopératives ont été créées, 18 magasins de stockage ont été construits et cinq unités de transformation de produits dérivés de l’anacarde ont été mises en marche», a noté José Hornero Gomez.
Le diplomate a souligné que le Projet a contribué à la réussite de la Stratégie nationale de l’anacarde : plus de 70.000 hectares ont été boisés et enregistrés dans le Système d’information géographique (SIG). Des arbres à haute performance ont été identités à travers l’Institut d’économie rurale (IER).
Ces efforts ont été rendus possibles grâce à une stratégie adaptée et réaliste. À la base, le Projet envisageait de se concentrer sur la transformation de la noix afin de l’exporter vers des marchés internationaux, se rappelle l’ambassadeur de l’Union européenne au Mali.
Aux termes des tests pilotes, des analyses et études de marché, il a été conclu qu’il était plus viable de focaliser ses efforts sur la transformation de la pomme de cajou destinée au marché malien, explique Bart Ouvry, ajoutant que «l’Union européenne est fière d’avoir pu contribuer à de tels résultats pour le développement du monde rural».
Une collaboration exemplaire et bénéfique que le secrétaire général du Développement rural a salué. «La mise en œuvre du Projet a contribué à faire reculer la pauvreté en milieu rural, réduire l’exode des bras valides vers les zones jugées plus clémentes, améliorer le régime alimentaire et nutritionnel des populations et les conditions de vie des populations bénéficiaires», a témoigné Daniel Siméon Kéléma. Le département prendra toutes les dispositions appropriées pour assurer la durabilité des actions menées, a-t-il précisé.
En la matière, la Stratégie nationale servira d’outils pour élaborer des éléments de politique que «nous allons mettre en place afin non seulement de consolider les acquis mais aussi d’étendre l’envergure du Projet à d’autres localités», a déclaré Daniel Siméon Kéléma. À qui un exemplaire de la Stratégie nationale de développement de la filière anacarde au Mali a été remis.
Babba COULIBALY
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