Toute comme leurs collègues de l’intérieur du
pays, les limiers de la cité des Trois caïmans sont déterminés à faire en sorte
que la peur change de camp dans la lutte quotidienne qu’ils mènent contre les
bandits de grand chemin dans le pays.
Le commissaire principal Drissa Samaké alias «
Roger » et ses hommes du commissariat de police de Boulkassoumbougou, en
Commune I du District de Bamako, ont fait entendre de nouveau leur voix. Ils
ont interpellé un trio de trafiquants internationaux. Ces malfrats ont été pris
en possession de 53 briques de chanvre indien, cachées dans un véhicule venu du
Ghana. Une fois qu’ils ont mis la main sur les suspects, les policiers ont
réuni suffisamment de preuves pour diligenter leurs dossiers et les mettre à la
disposion de la justice afin qu’ils répondent de leurs actes.
Il a fallu la collaboration d’une tierce
personne pour que les limiers arrivent à mettre la main sur les suspects. Un
anonyme a vendu la mèche aux limiers avec force détails, le 1er novembre
dernier. Ce jour-là, « Roger » et ses éléments ont été informés de l’arrivée
imminente d’un véhicule en provenance du Ghana, avec à son bord une importante
quantité de stupéfiants. Pour plus de détails, l’informateur a clairement
expliqué à ses interlocuteurs que la « marchandise » était dissimulée dans un
camion remorque et que tout a été mis en œuvre pour qu’il passe inaperçu.
Le « pion » des policiers a fait en sorte que le véhicule suspect ne puisse arriver à destination sans que les agents ne l’immobilisent pour procéder à un contrôle. Les policiers savaient déjà tout (ou presque) sur cette cargaison suspecte qui s’apprêtait à franchir les portes de Bamako pour y déverser son contenu de drogue.
au moment opportun- Comme cela est
généralement le cas pour les trafiquants de genre, ce véhicule ressemblait à
tout sauf à un engin qui transportait des marchandises extraordinaires. Les
occupants avaient tout mis en oeuvre pour qu’ils puissent passer sans être
inquiétés par quel que contrôleur que ce soit. Dans la même veine, ils ont mis
tout leur art pour pouvoir tromper la
vigilance des policiers et mettre leur professionnalisme en doute.
Avec le
maximum de renseignements sur le véhicule suspect, le chef de l’unité de
recherches l'adjudant-chef de police Cheick O. Sidibé et ses éléments aguerris
ont attendu le moment opportun pour sévir. Ils ont rapidement rallié l’endroit
indiqué par leur informateur. Une fois sur place, les limiers n’auront pas de
grandes difficultés à trouver ce qu’ils cherchaient. Mais avant, au niveau de
la base, ils avaient pour mission de constater, saisir et éventuellement
interpeller le ou les suspects. C’est ce
qu’ils ont fait sans hésiter.
En exploitant les informations dont ils disposaient, les éléments de la BR ont intercepté le véhicule suspect à Titibougou, quartier de la périphérie en Commune I du District de Bamako. Le conducteur a été interpellé en possession de 42 briques de chanvre indien. Dans le feu de l’action, cet individu a été conduit dans les locaux de la police. Il a été interrogé durant des heures.
Collaboration policière- Au cours de son
audition, ce chauffeur n’a pas été avare en informations. Il a, sans se gêner
outre mesure, affirmé que le colis lui a été remis au Ghana, pour qu’il
l’achemine à Koutiala, localité dans laquelle résiderait son propriétaire. Très
loquace, le suspect a dénoncé un de ses acolytes résidant à Niamana en Commune
VI du District de Bamako.
Sans perdre de temps, les éléments de l’unité
des recherches ont rallié ce quartier populaire, situé à la sortie Est de la
capitale. Là, ils n’ont pas eu de difficulté à mettre la main sur le complice.
Acculés et entre les mains des limiers, ces individus n’ont pas souhaité être
les seuls à payer pour ce forfait, alors qu’un autre y était impliqué. Ils ont
ainsi dénoncé un troisième complice. Mais en ce moment, ce dernier se trouvait
Koutiala.
La collaboration policière est entrée en jeu.
Informés, les limiers de Koutiala n’ont pas perdu de temps pour mettre la main
sur cet individu. Le conducteur ne s‘est pas arrêté en si bon chemin. Il a
enfoncé ce dernier en affirmant que c’est à lui que le colis suspect
appartient.
Néanmoins, les policiers ont poursuivi la procédure.
Ils ont ainsi effectué une perquisition au domicile des suspects et ont par la
suite, mis la main sur 11 autres briques de chanvre indien. D’où un total de 53
briques, saisies d’une valeur marchande considérable, affirment nos sources.
Les preuves étaient suffisantes contre les trois individus. Les policiers
n’avaient aucune raison de trainer avec leurs dossiers.
Les mis en cause ont ainsi été déférés devant le procureur de République près le Tribunal de grande instance de la Commune I du District de Bamako pour répondre de leurs actes. Après cette opération, les policiers ont une fois de plus sollicité et salué la collaboration de la population pour mettre les hors la loi hors d’état de nuire.
Yaya DIAKITE
Cette année, ils sont 15.427 candidats inscrits, soit 12.209 pour le BT1 et 3.218 autres pour le BT2. Ces postulants seront évalués dans plusieurs disciplines, notamment secrétariat de direction, comptabilité, administration finances, commerce distribution, mécanique automobile-diesel, hydraul.
La Société minière B2Gold Mali, en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a offert un bâtiment équipé qui servira de bibliothèque et de salle informatique aux orphelins du Complexe pour enfants de l’ONG A Child for all (ACFA) de Zorokoro da.
Située sur le long de la route de 30 mètres de Faladiè Séma en Commune VI du District de Bamako, l’Université privée Boubacar Saye (UPBS) répond parfaitement aux normes requises pour un enseignement de qualité des étudiants en quête de savoir et d’insertion professionnelle..
«Faire vivre notre humanité». C’est sous ce thème qui appelle à la fraternité, à la bonté, à la bienveillance et à la tolérance que la Croix-Rouge malienne a célébré, samedi dernier à son siège à Djelibougou, la Journée internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge que c.
Le 1er congrès international de la Société malienne de santé et sécurité au travail (Somasst) se tient dans notre pays sous le thème : «La promotion de la santé et sécurité au travail, quels rôles pour les entreprises et les assurances ?»..
Les amendes prononcées s’élèvent à plus de 111 millions de Fcfa, contre 940 millions de Fcfa pour les remboursements ordonnés. Quant aux dommages et intérêts alloués, ils sont estimés à plus de 126 millions de Fcfa. Ce bilan a été jugé satisfaisant.
