
Ils
sont DK, KN, SD et FD (une dame), et sont tous des jeunes. Ces individus ont
été pris, récemment par les policiers du commissariat de Boulkassoumbougou, en
Commune I du District de Bamako. Ils sont suspectés d’association de
malfaiteurs, de faux et usage de faux.
Ces
quatre individus dont une jeune dame, en bande organisée, fabriquaient de faux
documents administratifs pour les candidats aux concours de recrutement dans
l’Armée qu’ils monnayaient sur le marché à Bamako et dans certaines localités
périphériques. Il semblerait que cette activité illicite leur rapportait
d’importants revenus. Les éléments du commissaire principal, Drissa Samaké dit
«Roger» n’ont pas tardé à découvrir le pot au rose.
Ils ont été interpellés et
dorment maintenant derrière les barreaux. Dans cette affaire, comme dans de
nombreux cas du même type, les policiers ont misé sur le renseignement pour
mettre la main, en un temps record, sur ces individus. Le démantèlement du
réseau de faussaires a été rendu possible sur renseignement d’un «pion» des
limiers. Cet indicateur faisait état de l’existence de ce qui semble être un
réseau de fabricants de faux documents administratifs (fiches individuelles
Nina, carte d’identité, passeports, acte de naissance, etc).
Les
policiers n’ont pas perdu de temps pour chercher à savoir de ce qu’il s’agit.
De sources policières, le 25 octobre dernier, une tierce personne a alerté les
éléments du principal Samaké de la présence d’une dame établissant des cartes
d’identité nationale à 25.000 Fcfa pour les jeunes candidats aux recrutements
massifs dans l’Armée. Informés sur ces faits, le principal Samaké et son
adjoint Barka Camara ont immédiatement ouvert une enquête. Les
investigations entreprises par les policiers n’ont pas tardé à porter leur
fruit.
Si
notre source n’a pas voulu entrer dans certains détails (pour des raisons bien
compréhensibles), tout laisse à croire que les limiers détenaient d’autres
informations sur ces faussaires. La suite du déroulé des faits prouvera que les
dires du « Pion » ne souffraient de l’ombre d’aucun doute. Dès ce
moment, les limiers détenaient une piste sérieuse dans la traque de la suspecte
et ou de ses complices probables.
Plus
les minutes passaient, plus l’étau se resserrait autour de ces derniers, dans
la discrétion la plus totale. Les individus suspectés étaient traqués par les
éléments de la brigade de recherches qui avaient discrètement investi le lieu censé être leur abri. Les enquêteurs
de la BR qui avaient pour mission de les localiser et de les interpeller, ont
agi dans ce sens.
Ainsi,
la jeune dame a été identifiée. FD sera épinglée dans un secteur de
Badalabougou, en Commune V du District de Bamako. Elle est interpellée, puis
conduite au commissariat pour auditions.
Interrogée
sommairement, FD a reconnu les faits. Mieux, très loquace, elle a dénoncé un de
ses complices qui a été interpellé aussi dans un coin de Hamdallaye ACI 2000.
S’il faut croire nos sources, les réponses fournies par ce dernier, lors de son
interrogatoire, ont laissé un sérieux doute sur sa moralité.
Selon
les policiers qui ont traité le dossier, les investigations poussées ont permis
d’interpeller un autre acolyte dont le rôle était de confectionner les fausses
fiches individuelles Nina. Conduit au poste, il a été interrogé sur la manière dont il
confectionnait les faux papiers. Devant les officiers de police judiciaire, il
dénonça son complice, un promoteur d’un cyber café à Ouezzinbougou dans la
Commune du Mandé.
Ainsi,
une équipe de la brigade de recherches s’est rendue dans cette zone pour
interpeller ce grand faussaire des documents et le conduire à la police. Une
perquisition a été effectuée dans leurs
domiciles respectifs et a permis aux policiers
de découvrir puis de saisir plusieurs documents administratifs
contrefaits ou en cours de falsification (cartes d’identité, passeports,
diplômes, fiches individuelles Nina, permis de conduire, etc.) ainsi que les
matériels qu’ils utilisaient pour la fabrication des faux documents.
La cause était entendue pour ces falsificateurs. Face aux preuves accablantes, les limiers n’ont pas laissé traîner leur dossier. Le dossier de ce réseau de faussaires a été é traité avec diligence pour qu’ils répondent de leur acte devant la justice. Ainsi, ils ont été tous déférés devant le procureur de République près le tribunal de grande instance de la Commune I du District de Bamako pour répondre de leurs actes.
Yaya DIAKITE
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