
Le cadre stratégique repose sur les valeurs sahéliennes et africaines et vise à promouvoir la culture
Ce cadre stratégique repose sur les valeurs
sahéliennes et africaines et vise à promouvoir la culture comme un socle de
sécurité, diplomatie, mais aussi de développement économique dans les pays de
la Confédération des États du Sahel (AES). Il privilégie une coopération
renforcée entre les pays membres, tout en respectant les spécificités
culturelles de chaque Nation.
L’élaboration de cette politique implique de concilier
les particularismes culturels, sociaux et historiques de chaque État membre
avec les convergences régionales. Le cadre prendra en compte des axes
prioritaires, notamment la préservation du patrimoine culturel commun, la
promotion des industries créatives, la mobilité culturelle et artistique, le
renforcement des cadres institutionnels et juridiques et la diplomatie
culturelle. Tout ceci constituera un puissant outil de soft-power, de
rayonnement international et de promotion de la paix et de la cohésion sociale.
Pour garantir son efficacité, ce cadre stratégique
sera soutenu par des programmes de travail annuels ou pluriannuels, des
partenariats solides avec les acteurs étatiques, les collectivités locales, le
secteur privé, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les
organisations de la société civile. Le Cadre s’inspirera des politiques culturelles
nationales et internationales, en appelant à une synergie entre traditions,
innovations et partenariats. Afin de garantir le bon fonctionnement de cette
initiative, des organes de pilotage seront institués sous la supervision des
ministères en charge de la Culture dans les pays membres et des mécanismes de
suivi-évaluation seront mis en place pour mesurer l’impact des actions
entreprises.
Selon Dramane Diabaté, représentant l’ambassadeur du
Burkina, «la culture est ce que nous avons de plus dans l’AES, car elle
renferme l’ensemble de nos valeurs sociétales enfouies et communes aux
différents peuples que nous sommes». La mutualisation de nos politiques
culturelles renforcera sans doute l’intégration de nos trois États. Quant à Mme Kodo, chargée d’affaire de l’ambassade du
Niger, elle a mis l’accent sur les points communs de nos différentes politiques
culturelles au sein de l’AES. Pour elle, les cultures des trois pays sont
intimement liées, car les similitudes sont très nombreuses dans les pratiques
et les habitudes de nos communautés. Il n’y a donc pas de doute que cette
politique culturelle commune sera un puissant outil d’intégration.
Pour sa part, le ministre Daffé a expliqué que cette
politique fera de la culture la pierre angulaire de notre projet d’intégration
de l’AES. Selon lui, ce projet est l’expression de notre capacité à nous mettre
ensemble pour réaliser un important programme d’intégration. «L’espace AES a
besoin d’adosser ses différentes politiques et actions sur le patrimoine culturel
commun.
Cette politique culturelle renforcera notre sentiment
d’appartenance à une entité dans le cadre de la diplomatie culturelle. Elle
sera le levier de l’unité culturelle du Continent africain», a déclaré Mamou
Daffé. Il s’est aussi dit convaincu que d’autres pays se joindront à cette
politique, avant de saluer l’engagement des autorités des différents pays pour
la réalisation de cette politique.
Rappelons que le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, est le Président de la Confédération AES.
Youssouf DOUMBIA
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