
Au cours de la
rencontre, il a fait le point sur la situation sécuritaire des théâtres d’opérations,
marquée par la rétrocession des emprises de la Minusma aux FAMa. Il a aussi
apporté des éclairages sur le recrutement massif en cours au niveau des différentes
unités de nos Forces de défense et de sécurité.
Dans son exposé, le conférencier a indiqué que
les Forces armées maliennes (FAMa) sont dans la dynamique de leur mission régalienne
de défense de l’intégrité du territoire et de la sécurisation des personnes et
des biens. C’est pourquoi, elles maintiennent la pression sur les Groupes armés
terroristes (GAT), et disposent de l’initiative sur le terrain avec la
recherche, la neutralisation des combattants terroristes et la destruction de
leurs sanctuaires dans le cadre de l’opération Kélétigui et du plan Maliko.
À
ce propos, le colonel-major Souleymane Dembélé a insisté sur le
professionnalisme des FAMa qui sont respectueuses des Droits de l’Homme et du
Droit international humanitaire (DIH). Toutefois, dans cette mission de
sauvegarde de l’intégrité territoriale, l’Armée ne saurait tolérer «que
n’importe quel individu, ou groupes terroristes l’empêche d’assumer sa mission
régalienne que le peuple malien lui a confiée», a prévenu l’officier supérieur.
Selon le conférencier, durant le mois écoulé,
dans le cadre des opérations d’opportunité, des actions aéroterrestres ont été
menées dans les secteurs de Mopti et de Boni. Ces initiatives ont permis
d’intercepter puis de détruire des pick-up et des motos appartenant aux
terroristes. Mais aussi de neutraliser plusieurs terroristes et saisir des
armes et des moyens de communication.
Pour le colonel-major Dembélé, cette
dynamique des FAMa vise à permettre au monde paysan de procéder en toute quiétude
à la récolte de leur production, singulièrement dans la localité de
Diallassagou (Cercle de Bankass). Une zone où de nombreux paysans avaient perdu
tout espoir de récolter leur champ et de pouvoir bénéficier du fruit de leurs
efforts, s’est-il réjoui.
RECRUTEMENT MASSIF- Par ailleurs, le directeur
de l’information et des relations publiques de l’Armée est revenu largement sur
le processus de retrait de la Minusma du Mali conformément à la résolution 2690
du Conseil de sécurité des Nations unies du 30 juin dernier, qui a mis fin au
mandat de cette Mission, sur la demande de Bamako. Ainsi, la première phase du
désengagement de la Minusma s’est déroulée du 1er juillet au 30 août dernier et
a permis la rétrocession des camps de la Minsusma de Ogossagou, Ber, Goundam et
Ménaka aux FAMa.
La 2è phase qui a également fait l’objet d’un
chronogramme convenu entre les deux parties, a commencé le 1er octobre et
devrait permettre la reprise des camps de la Minusma de Douentza, Aguelhok,
Tessalit et celle de Kidal avant le 18 novembre. Occasion pour le conférencier
d’exprimer son regret sur le retrait précipité de la Mission onusienne des
emprises d’Aguelhok et de Kidal sans respecter le processus de rétrocession
observé jusqu’ici au profit des FAMa comme l’exigeait la résolution 2690. «À la
date d’aujourd’hui, il reste le transfert des camp d’Ansongo, Mopti, Gao et
Bamako. Tout le processus de transfert doit être bouclé d’ici le 15 décembre»,
a soutenu le patron de la Dirpa.
S’exprimant sur la vague de recrutements, le
conférencier rappellera que les autorités militaires ont lancé depuis le lundi
23 octobre et ce initialement jusqu’au 29 octobre, un processus de dépôts des
dossiers de candidatures pour les jeunes Maliens désirant faire carrière dans les
Forces de défense et sécurité (FDS).
En raison de l’engouement constaté à
Bamako et dans toutes les régions, les autorités ont décidé de prolonger la
date jusqu’au vendredi 3 novembre, en opérant également des aménagements sur
les documents à fournir. Ainsi, à la date du 1er novembre, ce sont 181.633
candidats qui ont déposé leurs dossiers sur lesquels le plus grand nombre
(72.783), optent pour la Gendarmerie, 47.460 pour l’Armée de terre, 40.000 pour
la Police, suivie de 29.474 pour la Garde nationale, 20.000 pour la Protection
civile, etc. Selon le directeur, ces chiffres témoignent à suffisance de
l’engouement réel des Maliens notamment la jeunesse autour de notre outil de défense
nationale et de la noblesse de ses missions.
Le colonel-major Souleymane Dembélé a invité la presse à la vigilance par rapport à la guerre informationnelle notamment sur les réseaux sociaux qui sont inondés de fake news. À ce propos, il a attiré l’attention des journalistes sur la présence de référence de «code QR» désormais sur les communiqués et documents officiels des FAMa. Le colonel-major a ensuite annoncé la création d’une émission sur l’ORTM intitulée «Démêler le vrai du faux». Une tribune désormais dédiée à édifier le citoyen sur l’intox, la désinformation et la propagande.
Aboubacar TRAORE
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.