Le réalisateur burkinabé a expliqué tenir l’inspiration de son film d’un constat de disparition progressive de beaucoup de nos valeurs. Il a estimé que tout commence par la pensée, nos ambitions, nos projets et notre vocation. Et de rappeler que la pensée personnelle mérite d’être cultivée à chaque instant pour atteindre nos objectifs. Il a également voulu transmettre un message à la population, soulignant la présence d’oppresseurs parmi nous ou éloignés de nous. Pour faire face à cette oppression et être résilient, il est nécessaire de partager certaines réalités, a-t-il dit.
De son côté, Mohamed Chérif Bamba dira que l’inspiration et le choix de son film émanent aussi du constat que le monde actuel est «rempli d’injustice». Il déplorera le fait que de nombreuses personnes assistent à l’injustice sans avoir la volonté, la capacité et le courage de défendre la justice. Selon l’auteur, il est impératif de défendre la justice lorsqu’on voit quelqu’un en difficulté, quel qu’en soit le prix. Il a été particulièrement marqué par plusieurs cas d’injustice, notamment celui de son grand frère, victime d’un licenciement arbitraire dans une entreprise privée. Un phénomène qu’il estime très répandu dans ce secteur.
La marraine Fatoumata Coulibaly a rappelé l’importance de l’identité personnelle et de ne jamais oublier ses origines. Elle a souligné que les jeunes sont les futurs responsables de ce pays et les invite à toujours se référer aux grands-parents et aux dirigeants. Pour l’actrice, la culture prime tout et englobe l’éducation, la santé et le partage qui sont des éléments essentiels du domaine cinématographique. Elle a rappelé que le Mali et le Burkina Faso représentent un même pays.
Le directeur du CNCM a souligné l’importance cruciale de tels événements pour l’avenir du cinéma malien. Actuellement, les cinéastes maliens sont confrontés à des difficultés considérables, produisant des films dans des conditions ardues, sans que leurs œuvres soient suffisamment valorisées en raison d’un manque d’intérêt du public. C’est pourquoi, selon lui, la présence des élèves et des étudiants est perçue comme essentielle pour la revalorisation du cinéma national.
Un hommage particulier a été rendu aux initiateurs de l’événement, à savoir la Fédération nationale du cinéma et l’audiovisuel du Mali (Fenacam) et les responsables de l’Université de Banasso, ainsi qu’aux cinéastes burkinabè présents. Fousseyni Maïga affirmera aussi que de telles initiatives sont vitales pour redonner au cinéma malien ses lettres de noblesse. Il a insisté sur l’importance de toujours chercher à revaloriser le cinéma malien.
Aminata SOUMAH
Pendant 30 jours, elle partagera ses expériences avec la jeunesse dans le cadre de la mise en œuvre du projet Culture 2025.
Le Comité national malien du Conseil international des monuments et des sites (Icomos-Mali) a signé, lundi dernier dans ses locaux, une convention tripartie avec Icomos-Chine et l’Institut de formation et de recherche sur le patrimoine mondial pour la région Asie-Pacifique (WHITR-AP) sous l’Ã.
On peut s’aventurer à dire que Kabakoo Academies ose une fusion avant-gardiste de l’Intelligence artificielle (IA) et de la culture, en présentant en exclusivité un film intitulé « La voie du Donsoya ». Il s’agit du tout premier film d’animation explorant la richesse du Donsoya, une in.
L’Association So-Dew a présenté, samedi dernier dans les locaux de Blonba un spectacle inédit et créatif intitulé : «Le Mali dans le temps». C’était devant un public de professionnels. Cette prestation de moins de 60 minutes a plongé le public dans un univers de la danse traditionnelle,.
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Le gouverneur de la Région de Koulikoro, le Colonel Lamine Kapory Sanogo, a présidé, vendredi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat, une réunion sur les préparatifs de la prochaine Biennale artistique et culturelle qui doit se tenir en décembre à Tombouctou..