
L’Approche smallholder horticulture
empowerment project (SHEP ou l’approche pour l’autonomisation des petits
exploitants horticoles) promeut une agriculture orientée vers le marché. Elle
aide les agriculteurs à augmenter leurs revenus grâce à des compétences
techniques et commerciales adéquates. Développée au Kenya avec l’Agence
japonaise de coopération internationale (JICA), cette approche se déploie dans
notre pays depuis quelques années.
Pour davantage s’approprier ses principes et
outils, 30 responsables ont suivi, la semaine dernière, un atelier de
formation. La cérémonie de clôture a été présidée par le directeur national de
l’agriculture, Oumar Tamboura. Ce dernier a précisé que cette formation se
tient dans le cadre d’un Programme initié par sa structure avec l’appui
technique de la JICA. Ledit Programme prévoit de former des agents de
vulgarisation et les producteurs.
Plusieurs solutions existent pour orienter
l’agriculture vers le marché. Interrogé sur la question à la fin de l’atelier,
Oumar Tamboura a préconisé le renforcement des capacités des exploitants
agricoles. Concrètement, il s’agira, avant de planifier la production, de faire
l’étude du marché, d’être en contact avec les commerçants et recueillir toutes
les informations au niveau du marché (besoins en termes de quantité et de
qualité, de prix…)
«C’est à partir de toutes ces informations que le producteur
choisit ses cultures et planifie sa production», a expliqué le directeur
national de l’agriculture. L’expert a souligné également l’importance de «l’encadrement
sur l’itinéraire technique des cultures choisies», qui consiste à apporter un
appui conseil aux producteurs. «Auparavant, les producteurs étaient confrontés à
des problèmes de commercialisation de leurs produits. Et cette formation leur
permettra d’avoir le marché avant même la production. Le producteur sait à
l’avance où vendre sa production et à quel prix», a-t-il développé.
Ainsi, selon Oumar Tamboura, cette approche contribuera à résoudre les grands problèmes auxquels nos producteurs sont confrontés, à savoir la commercialisation de leurs productions et l’amélioration de leurs revenus. Elle permet donc de faire de l’agriculture un business, car les prix seront fixés de façon concertée et tiendront compte de l’ensemble des dépenses que le producteur engage pour bien produire.
Babba COULIBALY
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