
Ce Programme a tenu la 1ère session de son comité de pilotage, vendredi dernier au sein du ministère du Développement rural
Le gouvernement malien veut se doter d’un système permettant
à notre pays de ne plus importer de produits alimentaires qu’on peut produire
et transformer sur place. La mise en place du Programme de développement de la
zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine
de Bamako (PDZSTA K-B), phase initiale d’un vaste programme de développement de
douze agropoles consistant à créer de véritables pôles de développement
agro-industriels dans les grands bassins de production, participe de la réalisation
de cette volonté.
Ce Programme introductif a tenu, vendredi dernier au sein du
ministère du Développement rural, la 1ère session de son comité de pilotage.
Les travaux ont été présidés par le secrétaire général dudit département,
Daniel Siméon Keléma. C’était en présence du coordinateur dudit Programme,
Demba Sidibé et de plusieurs administrateurs.
Cette première session du comité de pilotage vient couronner
d’importants efforts déployés par les autorités du Mali et de la Banque
africaine de développement (Bad) pour surmonter divers obstacles qui ont retardé
le démarrage effectif des activités du Programme. Des efforts, a précisé Daniel
Siméon Keléma, en lien avec le Cadre stratégique pour la relance économique et
le développement durable (Credd 2019-2023) dont la «croissance inclusive et la
transformation structurelle de l’économie» est un des axes stratégiques.
En effet, selon le secrétaire général du ministère du Développement
rural, notre pays a initié un vaste programme de développement de douze
agropoles. Il consiste à créer de véritables pôles de développement
agro-industriels dans les grands bassins de production, portés par le secteur
public et l’investissement privé dans le but de générer de la croissance
durable et des emplois à travers le développement des chaînes de valeur
agricoles.
À en croire le représentant du ministre, le PDZSTA K-B est la première
opération du Programme des agropoles du Mali. Pour sa mise en œuvre, la Bad a
mobilisé des ressources financières à hauteur de 14,18 millions d’unité de
compte, soit environ 11,58 milliards de Fcfa pour le financement du premier
Projet. À cela s’ajoute la contribution remarquable attendue du gouvernement du
Mali pour 2,08 millions d’unités de compte, soit environ 1,7 milliards de Fcfa.
Ce Programme, d’une durée de cinq ans, est articulé autour
de quatre axes : l’appui à la gouvernance et aux mesures incitatives, le développement
des infrastructures d’appui à la transformation agricole, l’appui aux
acteurs-clefs des filières porteuses et la gestion et coordination du
Programme. Le succès attendu de l’exécution du PDZSTA K-B réside dans le fait
qu’il permettra, selon Daniel Siméon Keléma, de renforcer la résilience des
communautés avec des emplois créés, et des Petites et moyennes
entreprises/Petites et moyennes industries (PME/PMI) soutenues. En plus, il va
relancer durablement la production et la productivité agricole, transformer une
part importante de la production nationale et contribuer à la réduction
progressive des importations de produits alimentaires.
Le secrétaire général du département en charge du Développement rural a invité les administrateurs à examiner et approuver les grandes orientations du projet, le rapport d’activités de mise en place des différents financements et le Programme d’exécution technique et financière (PETF).
De son côté, le coordinateur du PDZSTA K-B dira que
l’objectif visé à travers la mise en place de ce Programme, est surtout de
lutter contre la malnutrition, la pauvreté et l’immigration tout en donnant de
l’emploi aux femmes. Demba Sidibé a ajouté qu’il favorisera également la mise
en place d’un système permettant à notre pays de ne plus importer de produits
alimentaires qu’on peut produire sur place. «Nous avons les potentialités, les
terres agricoles, les meilleures variétés et la matière première. Donc, on peut
passer à la transformation ici au Mali, sans importer des produits d’ailleurs»,
a-t-il déclaré.
Fadi CISSE
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