Les discussions ont porté sur la valorisation des produits locaux et leur consommation
Organisé dans le cadre du «Mois d’octobre, mois du consommer local», le débat, tenu dans les locaux de la Ccim, a réuni le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla, le secrétaire général de la Ccim, Mahamadou Sanogo, le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC), Zédion Dembélé ; et le représentant résident de l’Uemoa au Mali, Roberto Alexandre Viera.
Les discussions ont porté sur la valorisation des produits locaux, leur consommation ainsi que la sensibilisation des acteurs des différents domaines concernés. Organisé depuis 2019, l’objectif de ce mois, selon les panelistes, est de permettre aux producteurs et consommateurs d’intégrer l’initiative dans l’espace Uemoa, au Mali en particulier.
Il faut analyser le consommer local sous deux angles, a expliqué le premier responsable de la DGCC. En effet, il y’a les produits transformés et non transformés. «Quand on parle du consommer local, le produit industriel aussi en fait partie. Pour faire davantage la promotion des produits locaux, cela dépend des critères qui ont été définis au préalable pour accorder l’origine à un produit afin d’empêcher le multinational de bénéficier de notre espace communautaire pour inonder nos marchés», a développé Zédion Dembélé.
Pour ceux qui ne sont pas transformés, le paneliste suggère de leur donner une valeur ajoutée à travers la transformation. «Consommer local, c’est des produits non transformés qui sont disponibles sur notre territoire national et des produits industriels qui bénéficient la qualité de produit d’origine nationale selon des critères définis de façon administrative», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le représentant résident de l’Uemoa au Mali a expliqué qu’ au niveau de l’Union, le produit local consommé est défini comme l’ensemble des produits matériels ou immatériels. «Il s’agit de consommer des produits faits à partir de l’espace Uemoa», a rappelé Roberto Alexandre Viera. Et d’ajouter que «si nous voulons maintenir les unités industrielles, il faut définir des critères sévères pour empêcher la délocalisation des multinationales».
Parlant de bilan, les panélistes ont unanimement salué les progrès tant au niveau national qu’à l’échelle communautaire. Ils ont particulièrement apprécié les activités de sensibilisation et de communication sur le consommer local sur toute l’étendue du territoire malien, ce qui a permis aux acteurs de comprendre et d’adhérer au système du consommer local. Roberto Alexandre Viera a aussi expliqué que cette initiative a été mise en place pour l’ensemble des populations de l’Union afin de faciliter la consommation des produits locaux.
Et au secrétaire général de la Ccim d’ajouter que le «consommer local» est une priorité du gouvernement malien. C’est pour cette raison, a-t-il souligné, que les Assises nationales pour la refondation ont pris en compte cette préoccupation.
Des participants ont suggéré aux autorités d’investir davantage dans la construction des usines, afin de concrétiser l’initiative «consommer local».
Fadi CISSE
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