
Le
Festival Ag’Na est né de la collaboration entre le Festival de cinéma (Ciné à
dos) et le Festival au désert
d’Essakane. Depuis sa création, il y a 4 ans, l’événement ambitionne de tisser
des partenariats et de mutualiser les actions avec d’autres organisations et
acteurs culturels afin de faire de ce festival une rencontre nationale et
internationale où chacun des acteurs pourra venir s’exprimer et recevoir en
retour une valeur ajoutée de ce qu’il aura partagé comme ressources.
La
4è édition était prévue du 17 au 19 février à Koulikoro. Les organisateurs ont
dû la reporter à la mi-mars à cause du fait que le niveau de l’eau est encore
très haut sur le bras du fleuve pour atteindre l’île déserte qui est le site du
festival. C’est pour éviter de mettre en danger les festivaliers que les organisateurs,
en accord avec les autorités municipales et administratives, ont décidé de
reporter d’un mois la manifestation.
Les
initiateurs ont organisé à la période du 17 au 19 février à Koulikoro un
atelier de réflexion dont le but était de développer des actions mutuelles et
concrètes entre le Festival Ag’Na et d’autres organisations et acteurs du
secteur de la culture sur toute l’étendue du territoire malien. C’est un expert
en développement de Festivals et rencontres internationales, le comédien
burkinabé Hassane Kassi Kouyaté, qui a animé cette rencontre. Il est aussi le
président du jury du Festival de cinéma de la 4è édition de Ag’Na. Il a révélé
que 20 films ont été sélectionnés sur 40 postulants venant des pays d’Afrique.
Cet
atelier, qui a regroupé les partenaires locaux de Koulikoro et des opérateurs
culturels de Bamako et bien sûr le Comité scientifique du festival, a permis de
mettre en place des partenariats pour une prise en compte holistique du
patrimoine culturel malien pendant le festival.
L’idée
de la mise en place d’un village éphémère regroupant différents aspects
merveilleux de notre patrimoine culturel en donnant de la place à toutes les
organisations et acteurs culturels désirant participer au festival a été
approuvée. En retour, Ag’Na contribuera également dans les actions et
événements de ses partenaires dans un cadre de mutualisation des actions, des
compétences jusqu’au financement des activités mutuelles.
Au
sujet de la survie du Festival du cinéma, Fousseyni Diakité indique qu’il est
en partenariat avec le Centre national de la cinématographie du Mali (CNCN)
afin de réhabiliter l’ancienne salle de cinéma de la ville que l’état a
rétrocédée au CNCM. Mieux, la salle de spectacle Siramory Diabaté est en
train d’être remise en état. La collectivité cherche un partenaire dans le but
d’y installer des équipements modernes pour la projection de cinéma. Ce qui
permettra à la ville de Koulikoro de disposer de deux salles pour le grand
plaisir des amateurs de cinéma, qui sont de plus en plus nombreux, pendant et
après le festival dans la Capitale du Méguétan.
Pour ce qui est la partie musicale du festival, elle est l’émanation du célèbre Festival au désert qui réunissait annuellement de grandes sommités de la musique internationale dans le désert de Tombouctou. Son initiateur Mani Ansar tente de reproduire ce décor de rêve à Koulikoro. Ainsi, de nombreuses grandes stars étaient programmées initialement. Il faut préciser que des artistes de Koulikoro, Bamako et d’autres stars internationales de la musique y seront présents.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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