Ces mesures qui limitent les échanges du Mali avec les sept autres pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) dont il utilise les ports, plomberont sans doute l’économie de la zone. Les pays les plus impactés étant les trois premières économies de notre zone monétaire respectivement la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Mali.
En effet, la part des pays de l’Union dans les importations maliennes est ressortie à 1.074,489 milliards de Fcfa en 2019, contre 887,635 milliards de Fcfa en 2018. En la matière, les principaux partenaires du Mali sont le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Les importations moyennes annuelles en provenance de ces deux pays représentent respectivement environ 59,1% et 28,4% des achats communautaires du Mali, soit environ 87,5 % pour les deux pays durant la période 2014 à 2020, selon le rapport de la BCEAO sur la balance des paiements et la position extérieure globale du Mali en 2019. Le Bénin, le Niger, le Togo et le Burkina Faso ont des parts respectives d’environ 6,5 %, 3,7 %, 1,1 % et 0,84% en moyenne.
Ces échanges ont porté essentiellement sur les produits pétroliers (27,5% des livraisons totales du Mali), les matériaux de construction (4%) et les produits alimentaires (2,8%). Ces produits ont représenté respectivement 74,6%, 10,9 % et 7,5% du total des achats en provenance de l’Union.
Les exportations du Mali vers les sept pays de l’Uemoa sont faibles et relativement stables. Le solde commercial (différence entre importations et exportations) n’est excédentaire qu’avec le Burkina Faso, deuxième pays de destination de nos exportations après la Côte d’Ivoire. Les exportations vers le Burkina Faso et la Cote d’Ivoire sont respectivement de 57,98 milliards de Fcfa (31,23 %) et 63,4 milliards de Fcfa (34,15%) en moyenne par an durant la même période. Une bonne partie des exportations est aussi dirigée vers le Sénégal, troisième partenaire avec environ 28,04% des ventes. Ensuite viennent le Niger, le Bénin et le Togo avec respectivement environ 3,10%, 2,20% et 1,26 % des exportations du Mali entre 2014 et 2020. Les exportations destinées à la Guinée-Bissau sont quasiment nulles.
Les animaux vivant dominent les ventes du Mali à destination des autres pays de l’Uemoa. Les exportations de bétail sont ressorties à 118,3 milliards de Fcfa en 2019, soit 51,1 % des déportations totales vers les pays de l’Union. La Côte d’Ivoire et le Sénégal, principaux destinataires de ce produit, absorbent respectivement 66% et 31,9% des expatriations d’animaux vivants. Les négoces d’engrais vers la zone ont diminué en 2019, en s’établissant à 25,1 milliards de Fcfa, soit 10,8 % du total des exportations vers les pays de l’Uemoa, après 27,7 milliards de Fcfa, soit 9,9% en 2018. Le Burkina Faso reste le principal pays de destination pour ce produit.
Cheick Moctar TRAORE
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a annoncé mardi dernier, la subvention des intrants agricoles dont l’urée à 14.000 Fcfa, l’engrais organique à 3.000 Fcfa et la DP (Bio-stimulant ovalis) à 17.500 Fcfa le sac de 50 kg. Le prix de vente du coton a été fixé à 300 F.
Les autorités maliennes et le FMI sont parvenus à un accord conclu à cet effet, sous réserve d’approbation par l’équipe dirigeante et le Conseil d’administration du FMI. Cela dans le cadre de la facilité de crédit rapide.
Les autorités maliennes et le Fonds monétaire international sont parvenus à un accord conclu à cet effet, sous réserve d’approbation par l’équipe dirigeante et le Conseil d’administration du FMI. Cela dans le cadre de la facilité de crédit rapide.
Le Réseau des journalistes Fact-checkers des agences de presse africaines (RJF-FAAPA) voit le jour. Il a été créé le 25 avril dernier par les participants au séminaire de formation sur : «Fact-checking : Détection des fake news dans les contenus médiatiques», initié par la Fédération at.
Des éléments de réponse fournis par Dr Choguel Kokalla Maïga, il ressort que la Transition en cours prendra fin avec l’investiture par les autorités en place d’un président élu.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Coulibaly Mariam Maïga, participe actuellement à New York (États-Unis) aux travaux de la 68è session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW68)..